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A vous tous je souhaite une très bonne année 2012, puisse le rugissement des moteurs et l’éclat des carrosseries faire pâlir les souvenirs des années passées et vous emplir de joie.

Voici déjà la quatrième année complète d’existence d’Arthomobiles qui s’achève. Il suffit de se retourner sur les premiers reportages publiés sur le site pour mesurer le chemin parcouru. Les pages ont pris un embonpoint qui pourrait laisser penser que j’aime un peu trop écouter ma propre prose, et c’est peut être vrai, mais quel plaisir encore que cette année écoulée. Incontestablement, la grosse sensation de 2011 aura été l'inoubliable Road Trip vers Maranello en Ferrari, suivi par le soulagement de pouvoir finalement photographier les voitures de Ralph Lauren. Deux moments très forts. En quatre ans, les pass commencent à s'accumuler, les contacts deviennent plus faciles, ce qui devrait me permettre de couvrir les prochains évènements dans les meilleures conditions.

En terme d'audience, Arthomobiles vient tout juste de passer le cap du million de visites depuis sa mise en ligne. Même si je ne sais pas exactement comment mon hébergeur fait les comptes, le symbole est valorisant. En revanche, comme je l'avais prévu, le nombre de visites mensuelles commence à plafonner, certes à un nombre satisfaisant de 29460 par mois en moyenne. La langue est probablement une barrière importante, du fait de la quantité de lecture: les deux tiers des visites viennent de pays francophones. Même si je suis satisfait de mon audience actuelle, je ne peux pas m'empêcher de remarquer que certaines vidéos sur Youtube recueillent en quelques semaines des centaines de milliers de visites, ce qui donne une idée du potentiel de passionnés qui ne connaissent encore pas Arthomobiles. Et d'un autre coté, un éditeur français de livres de science fiction (mon autre passion) est heureux quand il vend 3000 exemplaires d'un livre ou d'un périodique alors... Analytics m'indique 90 000 visiteurs uniques ce qui est plutôt un beau résultat. 40% des accès se font en direct (par la newsletter ou les favoris par exemple), 34% par des sites référents (Ferrarichat et Forum auto en tête) et 26% par des moteurs de recherche (en légère hausse).

Au niveau des pages, les années se suivent et se ressemblent avec une nette prédominance des reportages sur Maranello, les salons automobiles (Rétromobile et Genève surtout) et les rallyes de voitures modernes (Rallye de Paris). Les 24 Heures de Spa font figure d'épouvantail dans le haut du palmarès, grâce à un gros coup de boost après la parution de la photo de la Lamborghini Gulf sur Jalopnik. Je suis également très satisfait de la bonne tenue du reportage sur la collection Ralph Lauren: ça valait le coup de se donner du mal pour obtenir cette autorisation. Sur deux ans (depuis que j'utilise Google Analytics), j'ai également grand plaisir à voir en tête du palmarès une page qui m'est chère: le guide du passionné à Maranello (en VF), ce qui est assez logique puisque cette page remonte au fur et à mesure des mises à jour et est donc plus exposée. Deux autres pages sur Maranello se glissent dans le Top 10. Et Rétromobile parvient à classer les deux reportages de 2010 et 2011 dans les dix premiers! Au moins c'est clair!

       

En dehors du site, je reste très satisfait du fonctionnement de Facebook qui est un complément idéal, sur lequel je peux être réactif concernant l'actualité de Ferrari, le rendez vous à venir... Seule déception, malgré plus de 1000 fans de la page, les interactions sont presque exclusivement du fait d'un noyau dur de fidèles. Quand je me dis satisfait de Facebook, je devrais plutôt dire des réseaux sociaux car j'aimerais assez basculer vers Google+ si ce dernier me garantissait la même visibilité, ce qui est très loin d'être le cas pour l'instant. Dans l'année j'ai également ouvert un compte Flickr, où je poste des images des reportages à venir ou de vieilles photos inédites ou retravaillées. Enfin, vous aurez peut être remarqué l'apparition dans certains reportages de la vidéo. Difficile de tout faire en même temps dans des conditions satisfaisantes donc je me contente de petites séquences tournées maladroitement avec le 7D, mais qui donnent un aperçu de l'ambiance sur place. L'amélioration de la qualité passerait par une utilisation plus fréquente de mon micro externe et du monopode pour stabiliser l'image mais je ne suis pas une mule pour me charger de 20 kilos de matériel pendant une journée complète. J'essaierai tout de même de poursuivre le développement de cet aspect, promis.

Pour vous proposer les 43 mises à jour de l'année, j'ai parcouru 10600 kilomètres en voiture, dont 1600 kilomètres en Ferrari. Je suis allé quatre fois en Suisse, trois fois en Italie, deux fois en Allemagne et deux fois en Belgique. Des chiffres impressionnants mais relativement stables depuis trois ans. Par contre, c'est la première fois cette année que je casse la voiture (et première mise en fourrière aussi!).

Mais passons au récapitulatif des pages mises en ligne lors de l'année écoulée:

L'année commence dans la neige et le froid avec un superbe exemplaire d'Alpine A310 V6. A force de persévérance, nous finissons tout de même par passer au dessus du brouillard pour trouver une superbe lumière de fin de journée et terminer ce sympathique shooting de la meilleure des façons. 

       

On reste dans le bleu avec un shooting rapide de cette magnifique Ferrari 458 Italia bleu Tour de France intérieur crème. Une superbe combinaison pas trop mise en valeur par un décor peu intéressant. Premières impressions de passager aussi: renversantes. On se retrouvera.

       

Rétromobile proposait cette année plusieurs attractions prometteuses, dont la présentation de 14 voitures ayant couru sous la mythique livrée Gulf, ainsi que quatre Formule 1 pilotées par Fangio. A l'avenant, certains stands étaient éblouissants par la qualité des modèles présentés. Un cru exceptionnel pour les amateurs d'anciennes de prestige.

       

Dans la foulée, j'ai visité l'exposition d'une petite vente aux enchères organisée par la maison Chevau-Légers, qui comprenait tout de même une rarissime Peugeot 905 Evo 2 et plusieurs autres lots de qualité.

       

En intérieur toujours, le Salon de Genève 2011 a concentré plusieurs présentations de nouvelles sportives, dont la Ferrari FF qui mérite bien une page pour elle seule.

       

Lamborghini et Pagani ont participé également à ce choc de titans, avec l'Aventador et la Huyara que j'ai détaillé pour vous.

       

Enfin, les autres stands ne manquaient pas d'intérêt non plus, que ce soit chez Bugatti, Koenigsegg, Alfa Romeo... Cette édition du Salon de Genève restera sûrement dans les mémoires.

       

Ma première sortie circuit de l'année a eu lieu à Prénois où des baptêmes de pistes étaient proposés pour et au profit des enfants du service oncologie de l'Hôpital de Dijon. Des souvenirs inoubliables pour tout le monde car le Club Ferrari France avait mis les petits plats dans les grands avec la présence de deux 599XX et de quatre 599 GTO parmi la soixantaine de Ferrari présentes.

       

Restons dans les voitures modernes avec le Rallye de Paris, évènement traditionnel de lancement de saison dont le plateau est toujours exceptionnel. Cette année, j'ai vu rouler pour la première fois une Gumpert et des GT2 RS. Le circuit de Magny Cours a offert quelques images très spectaculaires.

       

Le Tour Auto aura été très frustrant cette année puisque la direction choisie, le sud ouest, ne m’a pas laissé le loisir de suivre une étape. Je me suis donc rabattu sur le Jardin des Tuileries et sa fameuse poussière. La revanche en 2012 !

       

Besançon organise tous les deux ans un salon de la voiture ancienne : Rétropolis. J’ai eu la chance de couvrir le salon en pré-ouverture et je suis revenu périodiquement visiter les parkings.

       

Besançon toujours. Ca faisait un moment que Fouinnasse et moi parlions d’un shooting matinal au centre ville. C’est chose faite, avec un repli ensuite à proximité de la gare.

       

Le grand moment d’émotion de l’année : un voyage à Maranello dans un convoi de neuf Ferrari avec la visite des usines Schedoni et Ferrari. La traversée des Alpes valait à elle seule son pesant d’or.

       

Durant la deuxième moitié du voyage, nous avons visité une fabrique de vinaigre balsamique, fait un shooting de la GTO devant chez elle et j’ai refait la Galleria, avant un retour tambour battant par les routes sinueuses de l’Abetone. Wow!

       

Dans la foulée, je suis allé découvrir pour la première fois les 458 GT3 en piste, à l’occasion du passage du GT Tour à Prénois. Une magnifique journée, très axée sur le plaisir des spectateurs.

       

Puis c’est l’un des weekends les plus agréables de l’année : un peu de dolce vita au bord du lac de Côme en compagnie de la fine fleur de l’élégance automobile.

       

Après les vérifications techniques du vendredi, le samedi est dédié au concours et à la parade des voitures devant le jury, qui s’est d’ailleurs terminée sous un orage mémorable.

       

Le dimanche est réservé au public. Les photographes ont environ deux heures de préambule pendant l’installation des voitures pour faire des images, qui ont un caractère très différent de celles de la Villa D’Este.

       

En bonus cette année, une vente aux enchères RM Auctions était organisée en parallèle du Concorso, avec une trentaine de lots de très haute tenue, dont plusieurs concept cars Bertone.

       

Retour en Franche Comté avec les premières chutes de pluie depuis au moins trois mois, le jour où j’avais planifié le shooting d’une Porsche 911 2.7. Le spot étant amené à disparaitre à court terme avec l’ouverture du contournement sur lequel je veux shooter, je maintiens l’opération mais le résultat est mitigé.

       

Retour du soleil quelques jours plus tard pour le shooting de la plus radicale des Renault de route : la Mégane II R26.R. Première séance photo à Dole où j’ai découvert plusieurs spots vraiment sympas.

       

Retour sur le nouveau contournement de Besançon avant son inauguration avec cette fois une Ferrari 458 Italia. L’objectif est de la mettre en valeur face à cette double voie totalement déserte.

       

Direction le Nürburgring pour six jours au cœur de l’enfer vert. Ca commence par les 24 Heures du Nürburgring qui se courent sur la mythique boucle nord. Une première approche de l’évènement un peu mouvementée. Ca se mérite.

       

Je reste ensuite deux jours autour du circuit en attendant l’évènement suivant, et sans m’ennuyer une seconde. Entre le passage du Ferrari Club Dubaï et l’exploration de la Nordschleife dans des conditions plus détendues, le temps a passé très vite.

       

Les Modena Track Days rassemblent tous les deux ans un plateau incroyable de belles Italiennes, des GT du BPR aux belles anciennes, en passant par les derniers fleurons de Maranello. Ce premier jour a été hivernal.

       

Heureusement, le soleil est de la partie le deuxième jour, pour convaincre les plus frileux de prendre la piste et permettre au concours d’élégance de se tenir dans les meilleures conditions. Une sacré découverte que cet évènement.

       

Nouveau tour d’horloge, à Spa cette fois, dont l’épreuve de 24 Heures est cette année réservée aux GT3 et GT4, ce qui donne une compétition très ouverte. En plus des nombreuses Ferrari engagées, les McLaren MP4-12C GT3 font leurs grands débuts en course. Oh, et c'est également l'apparition d'une nouvelle "photo star".

       

Deux reportages ne sont pas de trop pour rendre compte de la diversité du plateau et du tracé mythique de Spa. Une très belle épreuve.

       

Mon épouse a déclaré un blocus sur les déplacements en août mais nous sommes tout de même allés faire un peu de tourisme à Genève. J'en ai profité pour faire un peu de spotting. Ca faisait longtemps. J'ai également étoffé ce petit reportage avec un nouveau post traitement de photos des vacances 2009.

       

Après quelques négociations, j’ai obtenu l’autorisation de venir en pré-ouverture de l’exposition Ralph Lauren au Musée des Arts Décoratifs. Dix sept voitures d’exception sont rassemblées pour quatre mois : une occasion unique de voir certaines Ferrari qui ne reviendront sans doute pas de sitôt en Europe. A l'occasion de ce reportage, j'ai également réalisé ma première interview. Enfin, j'ai prolongé la journée par un tour des palaces parisiens très fructueux.

       

Deux amis ayant acheté une Porsche Boxster à peu près en même temps, c'était l'occasion de les réunir pour un shooting, et expérimenter quelques nouvelles techniques.

       

Puis c'est le tour du très attendu rallye historique Gstaad Classic Audemars Piguet, dans le cadre somptueux du Lac Léman et des Alpes Suisses, de quoi faire le plein d'images spectaculaires. Hélas, un accrochage avec la voiture me conduit à annuler le déplacement suivant au Grand Prix de Bruxelles. Dommage (ou pas).

       

Ensuite, je fais l'aller retour à Francfort dans la journée pour assister à la présentation officielle de la Ferrari 458 Spider et en découvrir davantage sur le programme de personnalisation avancée "Tailor Made"

       

Je ne néglige pas les autres stands, avec quelques coups de cœur, comme la Mercedes SLS Roadster et la C63 Black Series, l'Aventador noir mat et ... le Citroën Tubik. Je découvre également avec horreur que l'usine de Maranello va construire des moteurs de SUV, pour le compte de Maserati.

       

Retour à Spa pour une session Ferrari Corse Clienti qui rassemble douze 599XX, deux FXX et plusieurs Formule 1. C'est la première fois que je peux prendre les voies de sécurité à Spa et j'ai découvert un nouveau circuit, ce qui agréablement compensé une météo plutôt maussade.

       

Octobre est là et l'activité commence à ralentir. Cependant, je suis convié à une journée d'essai de la Ferrari FF à Obernai, ce qui me permet d'observer et de photographier la voiture sous tous les angles. Cerise sur le gâteau en fin de journée avec un tour en passager mémorable. Mes dernières réserves sur le style sont balayées par le tempérament et l'habitabilité de cette Ferrari hors normes.

       

Shooting surprise pour la nouvelle monture de Fouinnasse, une 205 GTI 1.9. Celle ci est dans un superbe état, ce qui devrait lui permettre de conserver une bonne cote, voire même de la faire monter. En effet, les youngtimers sont en train de devenir à la mode. Ces nouvelles classiques, âgées de 20 à 40 ans ont le vent en poupe, comme en témoigne leur arrivée à Rétromobile. Elles restent aujourd'hui abordables pour rouler décalé mais les plus belles devraient vite prendre de la valeur.

       

Dernier évènement de grande ampleur, les Ferrari Finali Mondiali qui retrouvent leurs habitudes au Mugello après deux ans d'expatriation à Valence. En chemin, j'en profite pour faire une escale à Maranello, histoire de voir si je peux attraper une 458 Spider à l'état sauvage.

       

Après un détour chez Lamborghini, je prends la route du Mugello: 458 Challenge, XX, F1 Clienti sont au programme, mais pas les Historiques, hélas.

       

Samedi, le programme est sensiblement le même, il faut donc trouver des points de vue différents.

       

Dimanche, le public n'est guère au rendez vous et le show Ferrari frôle le néant. Globalement, le bilan de l'évènement n'est pas très positif: quelques belles images mais rien de miraculeux. Le retour des Historiques semble une condition sine qua non pour renouer avec le succès..

       

Sous le coup de la déception, je décide de ne pas m'attarder à Maranello comme prévu et de partir directement visiter l'exposition Ferrari de Bâle qui était sur mes tablettes et qui se trouve sur mon chemin. Une superbe expo, même si les possibilités photo sont un peu limitées.

       

Je pourrais faire la même remarque cette année que l’an dernier : en 2011 encore, j’ai ajouté bien peu de nouveaux d’évènements à mon catalogue, à l’exception des 24 Heures du Nürburgring et des Modena Track Days. Une nouvelle fois, je suis passé à coté de Top Marques, Sport & Collection, Goodwood ou des 24 Heures du Mans. Cette période avril – mai est vraiment terrible (demandez à madame). Et ça ne va pas s'arranger en 2012 puisque je sais déjà notamment que la Villa d'Este tombe le même weekend qu'un évènement rendant hommage à Jacques Swaters à Spa. J'aimerais découvrir enfin Goodwood, le Grand Prix Historique de Monaco, Sport et Collection et les 24 Heures du Mans mais le temps manquera d'autant plus que nous entrons dans la phase de finition de notre maison qui nécessitera une participation plus active de ma part. Bref, il va falloir jongler. Une chose est sûre, l'année qui commence sera celle de la Ferrari 250 GTO qui fête ses cinquante ans. Nul doute qu'elle sera mise à l'honneur lors de nombreux évènements, comme le Tour Auto (c'est officiel), Le Mans Classic ou au Goodwood Revival (consacré officiellement à l'AC Cobra). Comme tous les cinq ans, un rallye devrait également être organisé dont on dit qu'il rallierait Epernay à Maranello. Ne me harcelez pas, je n'ai pas plus d'infos pour le moment. Si elles sont publiées, même discrètement, je les partagerai bien évidemment avec tout le monde. Si elles viennent par la bande, je serai malheureusement tenu de les garder confidentielles. Quoiqu'il en soit, le calendrier est à jour. Et vous l'aurez compris, il m'effraie un peu.    Ah, j'allais oublier! En 2012, je verrai enfin ma première McLaren MP4-12C, promis. Ca fait trop longtemps qu'elle m'échappe!

Pour ce qui est du carnet noir, moins de décès qu'en 2010 mais de grandes pertes encore: Didier Bonnet (1950 - 2011), constructeur bisontin des Debora, dont l'une des voitures a remporté la catégorie LMP2 au Mans en 1995. Richard Hamann (1957 - 2011), pilote devenu préparateur. José Rosinski (1936 - 2011), légende du journalisme automobile. Dan Wheldon (1978 - 2011), double vainqueur des 500 miles d'Indianapolis, parti à 350 km/h à Las Vegas. Et Sergio Scaglietti (1920 - 2011), intime d'Enzo Ferrari, magicien aux doigts et à l'œil d'or, à qui l'on doit la 250 GTO et bien d'autres carrosseries qui nous émerveillent toujours.

La meilleure pour la fin bien sûr: pour être tout à fait honnête, il faudrait que je remercie ma femme à la fin de chaque reportage, elle qui supporte mes absences et s'occupe des enfants pendant que je vis ma passion. Ce serait peut être un peu répétitif pour vous mais gardez à l'esprit que sans elle et sa grande tolérance, Arthomobiles n'existerait sans doute pas. Je vous propose donc de vous joindre à moi en pensées pour lui dire un immense merci. En revanche, je me débrouillerai tout seul pour lui dire à quel point je l'aime.

Et maintenant, je déclare ouverte l'année de la Ferrari 250 GTO !!

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