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C'est Etienne qui m'a parlé le premier de ce rassemblement de véhicules Italiens au Château d'Arlay où il a ses habitudes. Une nouvelle fois, la proximité des lieux me donne la possibilité de participer à cette manifestation bien qu'Alexandre n'ait encore que quatre semaines. J'avoue que je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Il s'agit d'un rassemblement régional qui me permettra peut être de faire le point des Ferrari Franc-Comtoises et certainement de voir quelques Alfas sympathiques. Le château d'Arlay se situe dans le Jura, tout près de Lons Le Saunier. Il a gagné ses galons de Haut Lieu de l'automobile en accueillant pour quelques heures en 2002 le quarantième anniversaire de la Ferrari GTO. Depuis, il accueille donc également un rassemblement annuel de voitures et de motos Italiennes.

Je démarre de Besançon assez inquiet car il tombe des cordes. Une fois dans le Jura, le temps semble s'améliorer quelque peu et la pluie cesse. J'arrive sur place vers 9h30 et Etienne est l'un des seuls à m'avoir devancé. Une bonne occasion de discuter des prochains rendez vous et de recueillir ses impressions sur la Villa d'Este 2008.

Deux Ferrari sont déjà sur place, la 308 GT4 du châtelain, Renaud de Laguiche sn 15458 et une Mondial t sn 93228, ce qui me donne la possibilité d'étrenner le 40D reçu la veille et qui devrait me permettre de meilleurs résultats au bord des circuits. Un vrai plaisir de prendre en main cette bête de course.

       

Les premiers à s'installer sur les pelouses sont les membres du club Lancia Delta HF, accompagnés d'une Fiat 500 un peu particulière

       

       

 D'autres voitures prennent place dans le magnifique parc vallonné, ce qui peut donner lieu à des situations parfois acrobatiques

La Giornata n'accueille pas que des voitures mais aussi des motos. Cette année, c'est MV Agusta qui est à l'honneur. Dans un souci d'auto-préservation, j'ai décidé de ne jamais me laisser tenter par les deux roues, ces monstres de puissance aussi abordables que dangereux, aussi ma connaissance en la matière est elle nulle. J'ai donc fait l'impasse sur les motos, sauf une pour des raisons purement esthétiques.

Bientôt, c'est l'arrivée d'une rafale de Ferrari: 328 GTS sn 64703 et GTB sn 76258

       

Deux Mondial 3.2 quasiment identiques qui donneront lieu a une scène cocasse quand le propriétaire de l'une des deux essaiera en vain d'en ouvrir la porte avant de s'apercevoir qu'il s'est trompé de voiture.

60601:        

355 Berlinette sn 111942 et 355 spider sn 112516

       

308 GTB sn 23673 et 348 sn 98327

       

une Modena surbaissée sn 123185

       

 et une F430 spider sn 150473

       

       

Enfin, une Testarossa dont je n'aime pas trop les grilles peintes couleur carrosserie, question de goût, sn 78309. Le succès public est impressionnant, ce qui n'aide guère pour des photos sans personne dessus mais qui est un très bon point pour les organisateurs.

Mes deux coups de cœur en rouge de la journée: d'abord une 512 BBi sn 48561

       

et une magnifique 308 GTB polyester au bruit redoutable, sn 19117, en livrée course. Sublime !

       

       

Les Ferrari sont belles mais bien d'autres merveilles Italiennes étaient de la partie: des Alfas

       

dont une que j'ai déjà croisée dans ma rue mais jamais muni de mon appareil photo, bella !

et ma classique abordable préférée (je le dis à chaque fois mais bon), la Lancia Fulvia, agressive et mignonne à la fois

       

Je les retrouve en visitant les cours intérieures du château

       

       

Vers midi trente, je sors un moment de l'enceinte du château pour grignoter un peu. Une surprenante voiture a du rester à la porte, n'ayant pas la nationalité requise pour gagner l'accès: il s'agit d'une barchette de 1954, motorisée par un moteur Simca 1300cc: une Caron - Bouvot, construite par Pierre Caron et Paul Bouvot. Après 18 changements de propriétaire, le dernier d'entre eux s'est manifesté auprès du fils de Paul Bouvot, Marc,  qui n'a dès lors eu de cesse que de la racheter. Avec succès puisque c'est lui qui a amené ce modèle unique à la Giornata. Une découverte vraiment inattendue et un grand plaisir.

       

       

Toujours sur le parking des voitures de collection non Italiennes, on trouve une multitude de Porsche: je vous livre les deux plus remarquables:

       

C'est le moment où une grosse averse de pluie se déclenche. Je me dépêche de me mettre à l'abri dans ma voiture et je commence à me demander si je ne vais pas prendre dès maintenant le chemin du retour, d'autant plus que les Ferrari Suisses plient déjà bagage. Je suis bientôt dissuadé par l'arrivée d'une Testarossa qui me ramène dans la cour du château. 

       

sn 84767:

Dans un château médiéval, il faut s'attendre à faire des rencontres inattendues, comme ce Grand Duc, représentant de la noblesse à plumes locale.

Vers 13h30, je me décide à partir, estimant avoir fait le tour de l'essentiel de la manifestation. Evidemment, c'est toujours le même dilemme: vais je louper quelque chose d'important en zappant l'après midi? Mauvais point, au moment ou je m'apprête à sortir du parking, une 550 noire arrive: j'ai juste le temps de la shooter par la fenêtre de la voiture. Je vais donc me garer au bout du parking pour surveiller un peu les arrivées afin de ne pas avoir de regrets. Une nouvelle Fulvia arrive.

       

A un moment donné, mon cœur s'emballe un peu quand une voiture grise qui rappelle furieusement une 250 GTE pointe à l'horizon. Je réalise rapidement qu'il s'agit en réalité d'une Peugeot 404 Coupé, elle aussi dessinée par Pininfarina et dont la ligne superbe rappelle les marques les plus prestigieuses. La 308 GTB grise semble offrir quelques baptêmes car elle  fait plusieurs allers et retours sur les routes environnantes.

       

Suivant de près les Ferrari Suisses, la BB prend elle aussi le chemin du retour. Le conducteur me salue gentiment d'un appel de phare avant de quitter Arlay. Voilà qui clôture pour moi la 6ème Giornata.

       

Je rentre à la maison, bien décidé à faire demi tour si je croise de nouvelles Ferrari. Je ne croise qu'une GT40 jaune qui me donne un petit pincement de cœur mais je continue mon chemin pour retrouver la famille. La journée a été très positive. C'est vrai que je me suis lâché en photos sur des modèles qui n'attireraient pas forcément mon attention lors de Ferrari Days par exemple mais c'est toujours un plaisir de côtoyer les cavallinos quels qu'ils soient. Et çà m'aura également permis de mesurer le grand nombre de bolides présents en Franche Comté, en particulier dans le Jura et que j'ai malgré tout rarement l'occasion de voir. A coup sûr, je ferai tout ce qui sera possible pour être de la partie à nouveau l'année prochaine et bravo à l'équipe d'organisation amateur qui a parfaitement su gérer la journée. En particulier à M de Laguiche qui nous a réservé un accueil extrêmement sympathique et qui s'est démené toute la journée pour assurer le succès de la manifestation, en grand passionné qu'il est.

  Edition 2009 Edition 2010
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