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Pour cette deuxième étape, j'ai décidé de la jouer cool. Je vais uniquement aux Salines d'Arc et Senans pour le déjeuner. C'est à 30 minutes de chez moi donc je peux bosser sur la mise en ligne du site avant de partir tranquillement à 11h00. Les premiers concurrents sont planifiés pour 12h30 mais vous savez que j'aime arriver tôt. Je me gare donc sur le parking arrière de la Saline vers 11h30. Comme lors de la sortie du club Cavallino Rosso en 2006, les voitures seront garées sur l'arrière des bâtiments, et non au centre du demi cercle principal de l'architecture. L'endroit est très touristique et il est légitime de ne pas gêner les visiteurs non amateurs d'automobiles. Néanmoins l'envers du décor est aussi très sympathique. Je vous recommande tout de même de visiter un jour l'endroit:

En tout cas, à peine descendu de voiture qu'un grondement rauque attire mon attention. Juste le temps d'enlever le cache de l'appareil photo que les ouvreuses débarquent déjà, bien en avant de la meute.

 

Je m'engouffre évidemment à leur suite. C'est un membre de Supercarfrance qui à l'immense privilège d'être copilote de l'Enzo. Il a donc un bon coup d'œil et il installe la voiture parfaitement. Hormis Nicolas, un autre photographe que j'avais déjà vu hier et quelques gendarmes, l'endroit est désert. Nous allons donc pouvoir faire un focus détaillé de l'Enzo et de la 16M. On commence portes ouvertes. (PS: les deux vignettes ci dessous sont affreusement pixellisées chez moi, je ne sais pas pourquoi. De toutes façons, la grande taille est beaucoup plus belle)

       

La lumière est assez dure, ce qui à tendance à cramer le ciel (le rendre uniformément blanc) dès que l'on s'approche du contre jour. Aujourd'hui, je regretterai particulièrement le ciel bleu profond extraordinaire de Floride.

On ferme

       

       

Evidemment les stickers de l'évènement empêchent que la séance photo soit absolument parfaite

       

mais ce serait indécent de bouder son plaisir d'avoir une telle voiture quasiment pour soi seul, idéalement placée. Ca restera un très beau souvenir.

La Scuderia 16M est moins bien placée (le copilote n'était sans doute pas photographe), collée contre une 500SL AMG.

       

mais encore une fois, pour ma première 16M en extérieur, je ne vais pas faire la fine bouche

       

Si un connaisseur en photo veut m'expliquer comment garder un ciel toujours plus ou moins de la même teinte, je suis demandeur. Ca doit avoir un rapport avec la mémorisation d'exposition mais je ne maitrise pas. Je n'en suis même pas sûr d'ailleurs. Merci d'avance.

Une heure après (mais qui a vite passé), de nouveaux ronflements de moteurs se font entendre. Aujourd'hui, j'ai décidé d'essayer de privilégier de belles photos plutôt que la quantité. Je vais donc essayer de soigner la composition des mes images. D'ailleurs, ce clocher au loin me parait intéressant. Test sur les premières arrivées: Alfa Romeo

               

Avoir la GTO dans cette position, çà aurait certainement de la gueule mais je ne pourrai pas passer des heures à l'attendre à cet emplacement. D'ailleurs voici la première Ferrari qui arrive. Petit jonglage entre les boitiers. Photo de face prise au 70-200 puis retournement en attrapant le 17-40 pour faire le derrière avec la bâtiment en plan large. J'ai failli être trop lent.

        

Evidemment, même les plus belles photos sont lassantes si elles sont répétées à l'infini donc je tente de changer un peu de cadrages.

       

Le résultat n'est qu'à demi satisfaisant et j'entends la 275 GTB/C qui réclame mon attention

       

les autres aussi mais moins, bizarrement.

       

Encore que cette Lancia Aurélia soit de toute beauté

       

Dès 13h00, les ouvreuses mettent les voiles pour la suite du programme, non sans avoir au préalable servi de hamac de luxe pour la sieste. C'est clair que les journées sont longues.

       

La première berlinette Passo Corto fait son apparition

       

Une Enzo chasse l'autre. A peine 20 minutes après le départ de la première, voici la seconde qui approche. Je vais donc pouvoir rattraper le bâclage d'hier. Mais pas de photo des deux en formation, hélas.

       

Même principe ouvert - fermé

       

J'espère que vous aimez ce modèle, sinon l'indigestion vous guette.

bon mais il y avait aussi des anciennes à ce Tour Auto, faut pas croire. Et des Porsche aussi

        

       

Ford GT40, De Tomaso Pantera, Corvette: toutes bestiales

       

       

Cette Aston Martin DB4 GT a connu une petite retouche cosmétique depuis hier, sans doute sur le circuit de la Bresse.

Les organisateurs ont soudain décidé de garer certaines voitures derrières des haies. Migration des photographes.

       

Vous aurez constaté que sur cette page mon coté tifosi aura largement repris le dessus. C'est comme un pôle magnétique, désolé.

       

Entre temps Etienne et Arnaud  sont arrivés. Nous discutons tranquillement de nos futures escapades communes, qui seront nombreuses. J'en profite pour suivre un peu Etienne et bénéficier ainsi de son inimitable coup d'œil. Je vous invite d'ailleurs vivement à visiter son nouveau site.

Les concurrents s'en vont après avoir déjeuné. La pause est en moyenne de 45 minutes, ce qui laisse le temps de profiter des voitures.

       

Le plateau régularité commence à arriver, ce qui augmente un peu le rythme. Il faut dire qu'il est déjà plus de 14h30 et Mulhouse n'est pas exactement la porte à coté.

       

Comme vous l'aurez noté, il y a vraiment peu de monde, ce qui rend plus facile les cadrages sans personne dessus, tellement plus agréables. En vérité, le public s'était majoritairement massé devant la Saline, là où les voitures ressortaient, sans doute faute de connaitre l'entrée arrière qui était par ailleurs libre. En plus, les photographes professionnels ne sont pas restés longtemps. Je ne pense pas que le statique les intéresse tellement.

       

       

La Lusso bleu marine est vraiment une beauté, au zoom

       

comme au grand angle

       

Sa voisine n'est pas mal non plus

quel que soit le coté d'ailleurs

       

Les Alpine arrivent à leur tour, avec le septuple Champion de France des rallyes, Jean Ragnotti

       

L'armada des 275 GTB ne faiblit pas.

                   

       

       

mais elle sont tellement belles

       

   

je vous laisse compter

       

Sans vouloir être matérialiste, à 800 000 euros pièce, çà calme.

Mes pas me ramènent doucement vers l'entrée ou je recadre tranquillement le clocher. Les va et vient continuels de spectateurs et de membres de l'organisation fait qu'il est assez délicat d'avoir un champ totalement dégagé.

Je repense avec envie  à la GTO dans cette position, en me disant que l'avoir dans les conditions idéales est totalement improbable quand elle débouche d'un seul coup. Ne pas trembler. Je ne sais pas si le résultat vous plaira mais moi, çà me va bien.

       

Evidemment, la voiture déclenche une micro-émeute à son arrivée et il faut patienter assez longuement que les gens trouvent un autre centre d'intérêt pour avoir un cadre dégagé. Ensuite, feu à volonté.

       

       

       

Evidemment, il ne faut pas en oublier les autres classiques comme les Passo Corto

       

           

et la superbe 250 Boano

       

C'est sûr que les Dino ont un peu été les parents pauvres de cette séance photo géante

       

       

       

Les Stratos sont particulièrement charismatiques évidemment

       

de même que cette splendide BMW

       

cette Porsche 906

       

ou cette Lancia

A 16h00, deux Mustang arrivent, sans doute les dernières voitures encore en course.

Il est temps de rentrer tranquillement, dans le sillage d'une AC Cobra. Malgré l'heure tardive (au vu du programme en tout cas), il reste encore pas mal de monde devant la Saline et quelques enfants feront des signes au passage de l'AC en chemin. Un beau succès public lors de ces deux étapes, voilà qui est rassurant sur la cote de popularité de l'automobile en ces temps troublés. J'ai été vraiment très satisfait de cette journée: pouvoir profiter de la pause des concurrents sans subir la pression de l'horaire pour rejoindre un circuit ou une spéciale est vraiment confortable. 

En incorrigible perfectionniste, je me dois de faire une petite autocritique évidemment. Je sens que techniquement je dois encore progresser, en témoigne les différences de rendu sur le ciel par exemple. Et j'ai pas mal usé du zoom, ce qui donne une majorité de cadrages serrés ne profitant pas forcément à fond du cadre exceptionnel. D'un autre coté, il ne s'agissait pas d'un shooting privé et des plans larges incluent invariablement du public, ce qui n'est pas forcément souhaitable. J'attends maintenant avec impatience les photos d'Etienne pour voir comment (et si) il a su tirer la quintessence des lieux. Il reste un maitre étalon pour moi.

A très vite pour le reportage sur la Villa d'Este. Promis j'essaie de vous montrer autre chose que des Ferrari. Enfin peut être.

  2010: les Tuileries 2010: Le Jura 2009: Dijon Prénois 2008: la première étape en intégralité 2007: le Grand Palais et Evian
Retrouvez les précédentes éditions du Tour Auto Optic 2000

 

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