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Voilà un sacré bout de temps que je passe entre les gouttes. A vrai dire, je ne me souviens pas vraiment du dernier évènement que j'ai couvert sous la pluie. Cette fois par contre, alors que la moitié de la France se noie, mieux vaut se préparer au pire. La météo annonce des averses plus ou moins éparses sur Prenois pour le Grand Prix de l'Age d'Or et les jours précédant ont davantage ressemblé à novembre qu'à juin.

Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas un peu d'eau qui va m'empêcher d'aller profiter du retour des Groupe C à Dijon, avec 22 voitures engagées dont deux Peugeot 905 et sept Porsche 962. Une date importante puisque c'est la première fois depuis 1990 que les Groupe C disputeront une course sur le circuit de Prenois. Cette année j'ai décidé d'aller le vendredi et le samedi. Par expérience je sais que le plateau a tendance à se réduire à mesure que l'évènement prélève son tribut donc plus je vais tôt, plus j'ai de chance de voir tout le monde en piste.

Je démarre à 06h45 et arrive au circuit pour 8 heures, au moment où l'accueil média ouvre ses portes. Par contre, je dois laisser la voiture sur le parking visiteurs. Ce n'est pas une longue marche mais je dois tout de même charger les vivres et faire un choix dans mes vêtements de pluie avant de quitter l'auto. Ce ne sera pas pratique de revenir en cours de journée. Coté photo, j'ai juste pris le 6D avec le 24-105 et le 100-400.

Les paddocks sont constitués des tentes classiques de Peter Auto.

Je monte en salle de presse récupérer la chasuble et redescend directement sur la pitlane en quête des Groupe C, qui sont comme prévu dans les boxes. Hélas la plupart d'entre eux sont encore fermés et on n'est de toute façon pas dans les formats XXL de Spa, où l'on peut faire de superbes shootings.

       

La Gebhardt et la Lancia LC2 ont déjà tourné au Castellet pour les Dix Mille Tours

       

mais celle ci est une nouveauté pour moi, et non des moindres.

       

Un box est occupé par cette Camaro Z28 dont le moteur semble prêt pour un concours d'élégance.

       

Les voitures du Sixties Endurance s'apprêtent déjà à débuter les essais libres.



Je repasse coté Paddock où je retrouve Vincent. Décidément, on ne se quitte plus. Inscrites en Trophée Légende, deux superbes Alfa Romeo 8C 2300.

       

Ouch, cette Ford Capri RS Cosworth est vraiment méchante.



Le Trofeo Nastro Rosso permet toujours de retrouver quelques Ferrari, bien connues mais néanmoins sympathiques.

       

Profitez bien de cette Porsche 935, je ne l'ai jamais vue en piste.



Ici une superbe McLaren M6 GT en train de se chausser en pluie.

       

Une très méchante De Tomaso



Une belle surprise que cette Porsche 908 Longue Queue, à priori inconnue pour moi.



Cette redoutable 911 est inscrite comme une 934-5



Cette Lola T292 porte sur sa carrosserie des noms prestigieux.

       

Je retrouve Vincent et nous partons en direction du bord de piste, en passant devant un parking supercars bien calme.



J'espère que vous aimez les photos de piste car je n'ai fait quasiment que ça de toute la journée. Il faut dire que trainer dans les paddocks par une journée aussi tristement grise n'aurait rien donné de bien excitant, et toutes les voitures restent bien à l'abri de leur tente ou de leur box. Il tombe une pluie très fine: juste ce qu'il faut pour mouiller la piste et provoquer de belles gerbes d'eau, pas assez pour dissuader les pilotes de rouler ou provoquer d'incessants drapeaux jaunes. Certaines voitures restent un peu plus délicates que d'autres, comme en témoigne ma toute première photo de piste.



En Sixties Endurance, les Cobra règnent en maitres.

       



Même si je vous rappelle que c'est une Type E qui a remporté le Tour Auto Optic 2000 cette année.

       

La séance du Sixties touche déjà à sa fin.

       

C'est au tour du CER 1 d'entrer en piste. Je suis déçu de voir que le CER 2 ne court pas du tout aujourd'hui.



Nous nous installons d'abord dans mon endroit préféré, avec un bel enchainement.

       

Le CER1 est divisé en deux catégories, les PROTO, pour la plupart des Chevron et des Lola

       

et les GT1, majoritairement des Porsche et des De Tomaso.

       

Pas moins de trois RSR 3.0 sont engagées: 911 460 9059, une voiture qui a couru les 24 Heures du Mans deux fois en 1974 et 1977, terminant dixième et douzième au général



911 460 9116



et 911 560 9121, qui a couru deux fois au Mans sans terminer avant de partir aux Etats Unis et de remporter deux fois sa classe en IMSA GTO.

Voici deux Chevron B16

       

et une B19, qui devance une autre B16

       

Ici une plus ancienne B8.

La McLaren

Coté Lola, principalement des T70 Mk III

Cette Mk III B est engagée au nom de R Mille et C Tavares

Esthétiquement j'aime beaucoup celle ci

       

La Daytona, châssis 13219, est la reine des gerbes

       

Il ne fait pas bon rouler derrière elle.

       

Même la Corvette ne peut pas rivaliser.

Cette Lola T212 aux couleurs prestigieuses, châssis HU18, a terminé troisième au général de la Targa Florio 1971 avec Jo Bonnier et Richard Attwood, avant de remporter les Deux Heures de Jarama.

Allez, l'immobilisme étant le pire ennemi du photographe, et tout particulièrement en bord de piste, il faut bouger! Rendez vous au spot suivant, la cuvette évidemment.

       

Les tifosis ayant un plateau spécial pour se satisfaire, le Nastro Rosso, il est temps de faire un peu plaisir aux Porschistes, en commençant par cette 2.8 RSR.

Une 908/3 bien connue de ceux qui suivent les évènements Peter Auto

       

Les 3 litres

       

       

et l'une des attractions de cette édition, à mes yeux, cette très rare 908 longue queue. C'est un châssis inédit pour moi, le 908-004. Cette voiture a participé aux 1000 kilomètres de Monza, terminant onzième, avant d'être gardée en réservé à Spa et retirée de la compétition et démontée. En 1971, elle fut remise en état et vendue à Gérard Larrousse qui la conserva jusqu'en 2014.

       

J'en profite pour saluer la décision de l'organisateur de ne pas transformer les voitures en support publicitaire: les numéros et le sponsor restent relativement discrets et dans l'esprit.

       

       

Cette voiture qui porte des stickers Suzuki est en fait une McLaren M8C Cosworth, châssis 70-01. Cette voiture unique a été construite à la demande d'Alain de Cadenet sur la base des M8C Can Am, mais avec un V8 Cosworth 3 litres. Le châssis fut entièrement revu pour recevoir le "petit moteur", ce qui permit de gagner pas mal de poids. Après plusieurs abandons, la voiture remporta le Grand Prix de Suède en 1970. La voiture fut ensuite vendue en Argentine où elle reçut un V8 Ford et remporta deux victoires supplémentaires. Une voiture très significative donc, sous ce physique discret.

On peut aussi noter la présence de cette Lotus 30

Nous nous déplaçons ensuite au bout de la ligne droite qui revient de la parabolique.

       

       

       

Pas très glamour pour les filés

       

Oups, ça glisse.

Nous descendons ensuite encore un peu, dans un endroit que j'avais repéré lors de mon dernier passage à Dijon.

       

J'aime bien mais Vincent n'accroche pas.

       

C'est l'heure du plateau suivant, l'U2TC, réservé aux voitures de tourisme construites avant 1966 et de moins de deux litres de cylindrée. Même si j'aime beaucoup la course automobile, il serait exagéré de dire que tout m'intéresse.

       

       

Là je lâche un peu.

Nous revenons à notre point de départ pour le Nastro Rosso, dédié aux voitures italiennes des années 50 jusqu'à 1965 (et quelques exceptions sur invitation). Bon, je regarde quand même les italiennes de l'U2TC

       

J'aime bien les BMW 1800

       

et les Cortina sont toujours amusantes à voir évoluer.

       

Allez, c'est parti pour les Rosso.

Une voiture est clairement plus lente que les autres, cette Fiat 8V Zagato

Ici une Alfa Romeo 1300 SZ

       

Deux Maserati sont engagées, cette 300S, châssis 3082

et 2466, une Tipo 60 Birdcage qui ne figure pas encore dans mon registre. Vendue au Comte Volpi pour sa Scuderia Serenissima, elle connut un grand nombre de succès en course de côte. Bien des années plus tard, elle transita par la collection de Nick Mason. 

       

La Breadvan est là, comme d'habitude. La liste des évènements auxquels elle participe est impressionnante.

Pas moins de trois châssis courts: 2165GT

2221GT

       

et 3401GT

       

Une 275 GTB/4, 09247. Elle aussi écume pas mal d'évènements.

Et deux GTB/C: 09057

       

et 09007

       

En invitées, deux allemandes: des Porsche 356 B Carrera Abarth GTL. Le châssis 1010

       

et 1007 qui se montre très très rapide.

       

Elle tient tête à la GTB/C dans ces conditions délicates.

Cet endroit est vraiment très bien pour les combos. Nous y reviendrons pour le début des Groupe C tout à l'heure.

       

       

Nous progressons vers la cuvette. J'en profite pour faire quelques photos d'arrière.

       

       

       

Puis en haut de la butte.

       

       

Les TZ sont en piste mais pas la LM.

Nous poussons jusqu'au retour de la parabolique. On sent l'influence de Vincent sur mes photos: j'essaie de garder l'arrière plan le plus propre possible.

       

       

La Breadvan ne tournait plus depuis un moment. A priori un soucis d'embrayage. Au moins, pas de départ de feu ni de carrosserie à refaire cette fois.

Il est midi, retour au pas de charge au S pour le moment le plus attendu de la journée, l'entrée en piste des Groupe C. Le circuit de Prenois a accueilli deux manches de Groupe C, en 1989 et 1990, remportées respectivement par une Porsche 962C et une Mercedes-Benz C11. Aucune des deux n'est hélas présente aujourd'hui, ce qui est un peu dommage, d'autant que la 962 semble faire partie du carnet d'adresses de Peter Auto. En 2013, Patrick Peter avait fait venir la Brabham BT7 qui avait remporté les premières Coupes de l'Age d'Or en 1964. Une petite cérémonie aurait pu être sympa pour l'occasion mais bon, tant pis. C'est parti!

       

La pluie vient de recommencer à tomber et à humidifier la piste qui avait séché, c'est parfait. Pour nous en tout cas.

       

Par contre la liste des engagés faisait état de 22 voitures dont deux Peugeot 905 mais seuls 16 concurrents sont en piste, et une seule 905. 

Voyons un peu les forces en présence. Une Spice SE90C, châssis 016, qui est montée une fois sur le podium du Championnat du Monde des Sports Prototypes à Silverstone en 1990.

Une Spice SE88C, châssis 003. En 1988, elle était l'une des voitures d'usine pilotée par Gordon Spice lui même, terminant treizième au Mans (et première de la classe C2) en 1988. Elle revint au Mans les deux années suivantes, sans parvenir à améliorer sa performance.

Une GKW 862 Porsche, châssis 001, un exemplaire unique conçu par l'Italien Gabriele Gottifredi. Elle utilise un moteur et une boite de 956, ainsi que de nombreuses autres pièces Porsche. Au final, la voiture ne pèse que 700 kilos. Après quelques essais, le projet a été abandonné faute de moyens et la voiture n'a jamais été engagée dans une course.

La Gehbardt C91 Cosworth, châssis 901

       

Une Argo JM19 Cosworth, châssis JM19C-121, voiture qui a couru en 1988, terminant au mieux à la dixième place et vingt cinquième au Mans.

Une March 85G, châssis 06, qui a remporté la catégorie GTP au Mans en 1986, quatorzième au général.

Pour ce qui est des Porsche,

voici le châssis 962-116, qui a couru en 1987 pour Joest avec pas mal de succès (5 podiums), en Interserie notamment. En 1988, six podiums supplémentaires dont une victoire au Hungaroring.

       

Ici le châssis Kremer CK6 numéro 962-118 T-1. Le numéro 118 aurait été utilisé par quatre voitures différentes, sans doute pour des raisons fiscales. Celle ci serait la dernière.

En noir, le châssis 962-154, troisième des 24 Heures du Mans 1990

       

Et 962-901, qui a couru trois fois au Mans, terminant dixième en 1992. Elle était présente à Prenois en 1990 mais avait été éliminée dans un accrochage au départ. Ici, elle va se crasher rapidement à la sortie de la parabolique. Comme quoi, le destin...

La 905 est EV 1.4

       

Enfin voici la Lola T92/10 Judd, châssis HU03. La T92 fut la dernière voiture de sport développée par Lola avant le retour du constructeur en 1998. La 92/10 fut conçue pour la saison 1992, alors que la FIA annonça la fin des Groupe C en avril de la même année. Seuls trois exemplaires furent donc construits. HU03 courut en Interserie de 1995 à 2000 avec pas mal de succès.

       

Quelques filés avant de filer

       

       

et nous voici dans la cuvette. Le 100-400 me bluffe par son accroche et son piqué dans ces conditions pas idéales. Je peux recadrer fort sans crainte.

       

Pour pousser l'exemple à l'extrême, voici à gauche la photo originale et à droite le recadrage le plus serré possible, avec une légère accentuation. Moi je n'en reviens pas.

       

Evidemment je n'ai pas besoin de serrer autant.

       

Voici de nouvelles voitures: la Lancia LC2, châssis 005, qui a réalisé la pôle position au Mans en 1984, terminant la course à la huitième place. Elle a également remporté les 1000 kilomètres de Kyalami avant de revenir au Mans pour prendre la septième place avec Henri Pescarolo au volant.

        

Une autre Spice SE90P, châssis 013, qui est montée deux fois sur le podium de l'IMSA GTP en 1990.

Et la Nissan R90CK, châssis R90C/5, qui a abandonné au Mans en 1990 et à Daytona en 1991.

       

On est vraiment bien ici, sous la pluie. Sans blagues!

       

       

       

Mais

       

il faut bouger.

       

Nous voilà de nouveau au retour de la parabolique.

       

J'aime bien cet endroit, j'en profite au maximum.

       

       

       

Je sais que Vincent recherche souvent le pleine face mais j'aime bien être un peu de trois quarts.

       

       

Et voilà, c'est déjà la fin.

       

La LC2 fait partie des pertes de cette première session.

C'est la pause. Nous retournons au S, où se trouve la porte qui permet de sortir des voies de sécurité. Puis nous marchons jusqu'à la pitlane. Les C ont réintégré leurs boxes.

       

A part du frontal, on ne peut pas faire grand chose hélas.

       

       

Les Sixties se préparent.

       

Dans le paddock, je trouve cette Porsche 934! Elle est en CER 2 donc je ne la verrai pas rouler aujourd'hui.

Après les essais libres du matin, les sessions qualificatives vont commencer. Il est temps de repartir en piste. C'est le Sixties qui ouvre la danse, sur piste sèche.

       

Les Cobra sont à l'attaque.

           

Toujours très spectaculaires

       

Les autres ne sont pas en reste, on sent qu'il y a de l'enjeu cette fois.

Nous effectuons le trajet habituel

       

       

L'enthousiasme des pilotes de Cobra fait que les voitures ont souvent besoin d'une retouche cosmétique.

Une photo qui devrait plaire à un ami amateur de Marcos et de 911.

J'aime bien cet angle là, même si je suis un peu court.

A la fin du plateau, les commissaires de piste nous donnent le feu vert pour traverser et passer coté extérieur. Nous descendons vers la parabolique pour le CER1.

       

Evidemment je ne peux pas nier qu'il y a un petit air de déjà vu.

       

       

Revoici la Lola T70 Mk3b du début du reportage, châssis SL76/141. Elle fut expédiée inachevée à Daytona et son assemblage fut terminé dans le paddock des 24 Heures. Avec Ulf Norinder et Jo Bonnier, elle se qualifia cinquième mais dut abandonner, tout comme aux 12 Heures de Sebring peu après. Elle courut ensuite en Scandinavie puis en Argentine avant d'être vendue par David Piper à Solar Productions. Elle servit alors de doublure malheureuse pour le crash de la Porsche 917 dans le film Le Mans, après quoi elle fut reconstruite.

Cette autre T70 porte elle aussi le nom d'Ulf Norinder sur sa carrosserie

D'ici il y a moyen de faire quelques fessiers sympas.

       

       

       

       

Une autre 3.0 RSR, châssis 911 460 9089

Un vrai festival!

       

       

       

Et une 2.8

Les Pantera, toujours impressionnantes

       

Encore une Lola

Cette Porsche 908, superbe.

       

       

Duo de McLaren

       

Juste au moment où nous partons, ouuups!

Nous allons maintenant nous installer dans l'immense courbe qui emmène les concurrents vers l'interminable ligne droite.

       

Dommage pour les lignes à haute tension qui gâchent un peu le spot. Ce serait trop long de tout tamponner.

       

Une figure est vite arrivée.

       

       

       

Nous descendons très loin dans le virage.

       

Je n'ai jamais autant marché à Prenois qu'aujourd'hui. Comme quoi ça motive d'être à deux.

Nous remontons quand l'Heritage Touring Cup entre en scène.

       

Bon, il y a des noms prestigieux sur les carrosseries: Andruet, Berger, Boutsen

       

mais on est quand même loin de l'orgie de 3.0 CSL des années précédentes.

La Capri RS arrache bien les tympans par contre.

Nous redescendons vers la parabolique.

       

La Mustang GT semble très rapide.

Une Volvo 240 Turbo, aux couleurs de la Suède évidemment

Voilà voilà...

       

       

Le pilote de la RS Cosworth s'amuse comme un fou.

       

Puis la piste appartient de nouveau aux pilotes du Trofeo Nastro Rosso.

       

       

Je suis un peu à court de commentaires.

       

       

Le Breadvan est déjà de retour.

       

et la 250 LM est bien là!

La bande son est très agréable,

       

et sur les voitures de cette époque, l'arrière est souvent aussi beau que l'avant.

       

       

       

Ca glisse.

       

Ca glisse même beaucoup pour cette châssis court, mais ça finit bien.

       

       

Nous remontons vers le haut de la pente.

       

La Breadvan semble avoir un problème.

Il ne nous reste plus qu'à attendre la fin de la session pour retraverser la piste. Pas question de rester bloqués coté extérieur pour la Formule Junior.

       

       

C'est terminé. Rien de trop grave pour la camionnette cette fois.

       

A 17h30, il est temps de prendre le chemin de la maison. La journée a été dure, avec beaucoup de marche. Je croise une Aventador Pirelli Edition à la sortie du circuit.

       

Voilà pour cette première journée du Grand Prix de l'Age d'Or, version 2016. Il faudra attendre demain pour voir les monstres du CER 2 en piste mais cette journée aura déjà été très satisfaisante. La pluie de la matinée a ajouté une touche épique aux essais des Groupe C. J'y reviendrai sur la page suivante mais la catégorie reine a été un peu décevante, avec un plateau un peu limite qui n'a cessé de s'amenuiser, mais le plaisir était là tout de même.

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