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Cette fois, intéressons nous à la troisième vente organisée par RM à la Villa Erba, en marge du Concorso. Celle ci a lieu tous les deux ans et garantit à chaque fois un plateau de grande qualité, et riche en Ferrari, ce qui ne gâche rien. Les voitures sont visibles le vendredi de 10h00 à 17h00 puis le samedi aux mêmes heures avant les enchères qui ont lieu à 19h00. Les lots resteront visibles le dimanche pour la journée publique, afin que chacun puisse admirer toutes ces merveilles.

Mon premier contact avec l'espace de la vente a lieu dès le vendredi matin à 10h00 et c'est un choc, dans le mauvais sens du terme. La structure habituelle est là mais toutes les surfaces transparentes sont obturées, donnant un long tunnel très sombre.

La 8V est en plein soleil, c'est parfait.

       

Mais la California est moitié au soleil, moitié à l'ombre, le pire.

Evidemment, le 6D est capable de prouesses et les photos qui suivent ne rendent pas du tout la sensation de pénombre dans laquelle se trouvaient les voitures. Tant mieux.

       

Voici l'une des stars de la vente, qui était venue faire un peu de teasing à Rétromobile.

       

Comme il y a deux ans, RM a réussi à trouver un line-up des quatre supercars Ferrari, dont trois sont issues d'une collection française.

       

       

C'est assez inhabituel de voir une voiture sortie de chaine de montage passer aux enchères, même une série limitée. Ferrari appréciera sans doute la manœuvre (à moins qu'il s'agisse d'un cas de force majeure). La configuration est un peu étonnante cela dit. Si je voulais faire un coup en vendant immédiatement, je prendrais la voiture dans la configuration exacte de sa présentation en salon.

Cette 599 HGTE dispose d'une arme secrète sur laquelle RM compte pour crever le plafond. Bien sûr, je vous donnerai tous les détails sur les autos quand elles défileront sous le marteau de Max Girardo.

A l'autre bout de la tente se trouve une terrasse avec une 250 GT Cabriolet. C'est elle qui a la meilleure place.

       

       

Une BMW unique,

       

une superbe Stratos

       

A chaque fois ici, le plateau de Ferrari est très relevé.

       

       

Cette Lusso est somptueuse.

La plus intéressante, à mes yeux, est cette 250 Châssis Court. C'est ma soixantième (sur 167 produites) donc c'est un évènement d'en découvrir une nouvelle maintenant. Sa couleur jaune la rend très attirante mais elle a quelques défauts qui risquent de l'handicaper lourdement.

       

La majorité du plateau est composé d'italiennes.

       

Même si on peut aussi trouver quelques anglaises, comme cette très rare Austin Healey 100S

ou cette magnifique Lagonda bi-ton.

       

Il y a même une moto, et le traditionnel Riva.

       

Je repars assez frustré, même si au final les photos sont plus que correctes. Je reviens à Villa Erba le lendemain à 10h30 pour couvrir les expos BMW et je refais un tour sous le chapiteau tout de même. La 212 Export part en test drive, c'est parfait.

       

A son retour, elle s'installe même plutôt bien.

C'est ensuite au tour de l'Alfa Romeo d'aller faire un tour.

La California est toujours mal exposée,

       

contrairement au cabriolet Pinin Farina

Je refais un tour rapide sous le tunnel, sans m'attarder.

       

Alors que je repasse à ma voiture, j'ai la surprise de voir débouler la Lusso sur la route. Toujours prêt!

       

Troisième et dernier épisode, samedi soir à 19h00. Un peu tard à mon goût mais le repas a pris plus de temps que prévu. Les serveurs sont un peu décontenancés quand on leur réclame à manger à 18h00. Les voitures sont déjà toutes alignées dans l'allée, par ordre des lots, et prêtes à défiler devant la tribune. Donc, vite!

       

C'est quand même mieux en extérieur.

       

       

La châssis court est idéalement placée, juste devant la Villa Erba.

       

       

Pour une raison qui n'appartient qu'à lui, le vigile refuse que quiconque mette les pieds sur le gravier. Nous sommes donc confinés sur la pelouse mais ce n'est pas très grave.

       

       

Le 24-105 sait tout faire.

       

       

Allez, je peux vous dévoiler le secret de la 599 maintenant.

       

Il est 19h15, les premiers applaudissements retentissent, il est temps de faire machine arrière,

       

pour se positionner au niveau de la tribune. Elle est bondée, les photographes vont encore finir accroupis devant le premier rang. Par bonheur, il fait moins froid qu'il y a deux ans, et je suis bien mieux habillé.

C'est parti! Les frais de vente sont de 12%. Je vous mets le prix sur lequel Max Girardo a fait tomber le marteau, hors frais. C'est ce prix que les gens dans la salle voient et entendent, donc le plus significatif pour moi, même si ce n'est pas celui réellement payé par l'acheteur pour son acquisition.

Cette statue en bronze représentant une Bugatti Type 35 en grandeur réelle, fabriquée à Vérone, est estimée entre 50 et 60 000 euros. Adjugée 57 500 euros. La BMW K1 est partie à 8400 euros.

Ce Riva Florida, coque N°341, a été baptisé Nounours par son propriétaire, le réalisateur Roger Vadim, qui l'avait acheté pour sa femme, Brigitte Bardot. A la fin des années 60, BB changea de bateau et celui-ci fut vendu. En 2005, il passa entre les mains de son propriétaire actuel et fut totalement restauré en 2007. Depuis, sa coque n'aurait touché l'eau brièvement que deux fois. Estimé entre 80 et 120K€, adjugé 130 000 euros, les grands noms font toujours rêver même si rien ne dit que BB s'est allongée sur ces matelas.

       

J'ai bien retenu la leçon du maitre il y a deux ans, et sa quête du puits de lumière. Je me positionne donc face aux voitures qui sortent de l'ombre pour entrer dans la lumière. La vente a commencé plus tôt cela dit et il fait encore relativement clair. Cette Porsche 911 S 2.4 Targa n'a eu que deux propriétaires et se trouve dans un état impeccable, ce qui explique peut être son estimation entre 160 000 et 200 000 euros. Elle a été vendue 170 000 euros.

Juste devant la tribune, les projecteurs sont un peu jaunes et l'écran géant fait un carré très blanc à l'arrière plan mais tant pis. Cette Lancia Aurelia B24S Convertible, châssis B24S-1602, est vendue avec son hard-top. Elle est estimée entre 270 et 320 000 euros. Vendue 280 000 euros.

La 288 GTO, châssis 52475, est estimée entre 1.6 et 2 millions d'euros! Il s'agit de l'une des toutes premières produites. Elle a été livrée a un passionné italien qui l'a emmenée aux célébrations du quarantième puis du cinquantième anniversaire de Ferrari, ainsi qu'aux 25 ans de la 250 GTO. A un moment donné, elle est partie dans une importante collection aux Etats Unis et dut donc être mise en conformité avec la législation du pays. En un peu plus d'une dizaine d'année, elle n'a parcouru qu'environ 500 kilomètres. Le marteau est tombé à 1.7 millions.

La F40, châssis 89693, est sortie d'usine en 1991 et a parcouru 41 000 kilomètres depuis. Elle est estimée entre 700 et 900 000 euros. Adjugée 900 000 euros.

Enfin, cette Enzo, châssis 129581, est l'exemplaire présenté sur le stand Pininfarina au Salon de Paris 2002. Elle est longtemps restée monégasque, avant de revenir en France. Estimée entre 800 000 et 1 million d'euros. Vendue pour 1 125 000 euros!

Max Girardo assure le show et applaudit ses enchérisseurs.

Cette F50, châssis 106570, affiche 36 000 kilomètres et est estimée entre 1.05 et 1.35 millions d'euros. Elle est partie à 1.1 millions.

       

Cette Ferrari 458 Speciale A, châssis 207419, est totalement neuve. RM l'estime entre 350 000 et 450 000 euros. Le marteau est tombé à 460 000 euros, ce qui signifie que son très impatient nouveau propriétaire aura déboursé 515 000 euros hors taxes pour l'avoir! C'est dingue.

Premier gros lot, la 212 Export, 0158ED, la dernière 212 Export carrossée par Touring. Elle fut vendue à un Baron Italien qui l'engagea en compétition, terminant notamment dixième de la Targa Florio 1952. Début 1953, le Baron et sa voiture terminèrent septième du Tour de Sicile puis seizième de la Targa Florio. Le duo remporta également au moins 5 victoires en course de côte. Ayant trouvé un nouveau propriétaire, la 212 continua à courir, prenant notamment le départ des Mille Miglia en 1956. En 1966, la Ferrari remporta un prix au Concours d'Elegance de Pebble Beach, et de même en 1973 et 1974 (elle y est aussi revenue en 2001). Estimée entre 5.5 et 7 millions d'euros, elle a été adjugée 6.72 millions.

       

Cette Lancia Flaminia Sport 3C 2.8 Zagato, châssis 132-1013, un des 70 produits, part à 250 000 euros, sur la fourchette basse de son estimation.

Cette Porsche 911 Carrera RS 2.7 est une rare version Sport Lightweight, dont seuls 200 exemplaires ont été fabriqués (sur 1590 Carrera RS toutes versions confondues). Celui ci, châssis numéro 600649 (649ème construit) a été vendu 965 000 euros, dans le bas de l'estimation.

La Talbot-Lago T23 Major Cabriolet est surnommée Baby Talbot mais son moteur développe tout de même 4 litres de cylindrée. Il s'agit du châssis 93615, resté durant 44 ans chez un collectionneur Suisse. Vendu 225 000 euros, sous son estimation basse.

La cote de la Daytona monte en flêche. Cette Ferrari 365 GTB/4, châssis 16393, est la millième à être sortie des ateliers de Maranello, avec l'air conditionné de série. Elle a été adjugée 650 000 euros, dans le bas de l'estimation.

Cette superbe Lagonda V-12 Drophead Coupé porte le numéro de châssis 14062. Adjugée 250 000 euros, sur son estimation haute.

Cette Fiat 1500 B de 1938, châssis 026981, porte une carrosserie profilée exécutée par Touring, et moins d'une douzaine d'entre elles survivraient aujourd'hui. Elle n'a atteint que 145 000 euros pour une estimation basse de 180 000.

Cette Ferrari 575 Superamerica, châssis 100739 est comme neuve. Depuis sa livraison en 2006, son unique propriétaire a parcouru moins de 700 kilomètres à son bord. Vendue 370 000 euros, sur son estimation basse.

Voici maintenant une impressionnante De Tomaso Mangusta, châssis 8MA608, adjugée sur son estimation basse à 210 000 euros.

       

La sublime Ferrari 250 GT/L Berlinetta 'Lusso' de couleur Pino Verde Metallizzato, châssis 4735GT matching numbers. Adjugée 1.8 millions sur l'estimation basse.

Cette Austin Healey 100S est estimée entre 900 000 et 1.1 millions d'euros! Il faut dire que ce châssis, AHS-3707, est le septième construit (sur 50, dont 39 survivent). Il fut livré à Los Angeles et engagé dans de nombreuses courses en Californie. Hélas, les quatre premières années de vie de l'auto restent un mystère, ce qui l'a sans doute empêchée d'atteindre le prix de réserve.

C'est la troisième fois que je croise cette Ferrari 195 Inter Ghia, châssis 089S. Il s'agit de la voiture exposée au Salon de Bruxelles en 1951, et elle a participé au Rallye Liège - Rome - Liège en 1957. Elle se présente ici dans la configuration qu'elle arborait pour cette course, avec la plaque et les anti-brouillards. On sait que 089S a voyagé jusqu'au Zimbabwé mais une grande partie de son histoire reste obscure. En 2009, j'écrivais "Cet exemplaire avait été proposé à la vente RM de l’année dernière mais n’avait pas trouvé preneur à 300 000 euros avant d’être négociée après la vente" (pour 360 000 euros apparemment). Aujourd'hui estimée entre 1.25 et 1.65 millions d'euros, elle n'a pas trouvé d'acheteur.

Seules trente six Alfa Romeo 6C 2500 SS Villa d’Este Touring ont été construites, et ce châssis, 915.882, est l'un d'entre eux. Il s'agit des dernières Alfa Romeo construites à la main et elles furent baptisées ainsi après que le dessin ait reçu le prix du public au concours de la Villa d'Este 1949. Chaque exemplaire montre des particularités uniques, comme l'absence de pare-choc avant sur celui ci. Vendue à 700 000 euros, sur l'estimation haute.

Voici la voiture qui se trouve en couverture du catalogue, une Ferrari 250 GT SWB Competizione. Il s'agit du châssis 1953GT, mais équipé du moteur 2025GT. De même, sa spectaculaire teinte jaune n'est pas d'origine (elle était Grigio Scuro en sortant de l'usine). A priori elle n'a pas couru dans la première partie de sa vie. C'est à l'occasion d'une restauration chez Wayne Obry qu'elle a reçu cette teinte Giallo Fly, ainsi qu'un moteur conforme, le 1953GT ayant été conservé par un précédent propriétaire. En 1996, la voiture prit le chemin du Japon pour une dizaine d'années, avant de revenir en Californie. A partir de 2011, 1953GT a participé à de nombreuses courses historiques en Angleterre, avec Jackie Oliver notamment. Le numéro 60 sur la voiture est très spectaculaire mais ne correspond donc à aucun fait de course historique, la voiture n'est pas matching numbers, ce n'est donc pas une grosse surprise qu'elle n'ait pas atteint le prix de réserve.

       

Exceptionnellement, je bouge pour faire plusieurs angles.

Cette Mercedes-Benz 190 SL illustre assez bien l'envolée des prix des voitures de collection puisqu'elle est estimée entre 160 et 200 000 euros, ce qui me semble assez énorme, même si elle n'a que 12000 kilomètres. Elle a été adjugée pile au milieu, à 180 000.

Le marronnier des ventes aux enchères: une Mercedes-Benz 300 SL Roadster, vendue 850 000 euros sur l'estimation basse.

Cette Ferrari 330 GT 2+2, châssis 7467 a été vendue 220 000 euros, loin sous l'estimation basse de 260 000. Il faut dire qu'il y a des zones d'ombre importantes dans son historique mais surtout qu'elle est sortie d'usine avec les 4 phares propres à la Série I, avant de recevoir un avant de Série II en 2011. Sans doute une erreur dans un marché qui privilégie l'authenticité.

Cette Lamborghini Miura P400 S, châssis 4827, est l'une des quinze dernières produites et bénéficie donc de toutes les évolutions, dont des disques ventilés et un châssis renforcé. Avec seulement 30 000 kilomètres au compteur, elle a été adjugée 910 000 euros, sur l'estimation basse.

Autre star de la vente, voici une Ferrari 250 GT California Châssis court, 2505GT. Il ne lui manque que les phares couverts pour être dans la configuration la plus désirable. A l'origine, elle était de couleur Grigio Conchiglia. Au début des années 2000, elle a été restaurée chez Modena Motorsport, dont nous reparlerons bientôt sur Arthomobiles. De 2007 à 2010, elle fut de nouveau restaurée, chez Classiche cette fois, où elle reçut sa teinte Blu Scuro actuelle. Dans la foulée, elle fut conduite par Luca Di Montezemolo lors d'un tour de parade aux Ferrari Finali de Valence (il évita par chance de l'ensabler dans un dégagement). A priori le propriétaire ne déroge pas aux 11 millions qu'il souhaite en tirer et la proposition de 10 millions de ce soir n'a pas été suffisante.

       

Je me déplace à nouveau. Après chaque très gros lot, il y a pas mal de mouvement chez les spectateurs, nombre d'entre eux quittant la tribune.

Cette Lancia Stratos HF Stradale de couleur Verde Pistacchio, châssis 829ARO 001571 a été vendue 385 000 euros, au milieu de l'estimation. Initialement Lancia avait prévu d'en faire une version course, avant de changer d'avis. La voiture est restée aux soins d'un concessionnaire d'Italie du Nord jusqu'au début des années 90. Elle a assez peu roulé depuis et reste donc largement en état d'origine.

Toutes les voitures sans exception sont arrivées en roulant, par leurs propres moyens, mais seules les plus modernes repartent de la même façon. Les autres sont poussées, peut être pour éviter l'humiliation du problème de démarrage devant le tout nouveau propriétaire.

Voici la seule Fiat 8V Cabriolet Vignale au monde, châssis 106.000050. En fait Giovanni Michelotti a dessiné dix carrosseries de 8V pour Vignale, dont un seul cabriolet. Elle n'est pas matching numbers mais à tout de même été adjugée 1 million d'euros tout rond, en dessous de l'estimation basse de 1.1.

       

Un peu d'ombres chinoises.

Une autre Ferrari prestigieuse, cette 250 GT Cabriolet Series II, châssis 2125GT matching numbers. Elle fut livrée neuve à un magnat français du pétrole, Pierre Schlumberger. La voiture a toujours suivi son propriétaire lors de ses nombreux déménagements, du Texas au Portugal en passant par New York. Vendue 1.4 millions, sur l'estimation basse.

       

Et voici une voiture que tout le monde veut subitement vendre, une Ferrari 599 GTB HGTE avec boite manuelle. Seuls dix 599 auraient été livrées en Europe avec ce type de transmission, dont ce châssis 153722, qui a par la suite reçu le pack HGTE. Elle n'a parcouru que 9200 kilomètres. Des particularités qui lui permettent de partir à 320 000 euros, au dessus des estimations (pour un prix neuf d'environ 270 000 euros).

Cette Rolls-Royce Silver Cloud II Drophead Coupé Adaptation par H.J. Mulliner, châssis LSAE639, est le dernier des 107 exemplaires construits selon ces spécifications. Vendue 335 000 euros, sous l'estimation basse.

Cette Ferrari 512 BBi, numéro 49535, a parcouru moins de 10 000 kilomètres depuis sa livraison il y a plus de 30 ans... Adjugée pour 290 000 euros.

Pas d'acheteur pour cette BMW-Glas 3000 estimée entre 380 et 480 000 euros. En 1966, BMW fit l'acquisition du constructeur Glas et ce dernier continua à produire sa Glas 3000 V8 avec le badge BMW. Le dessin fastback de cet exemplaire unique est signé Pietro Frua. Il fut exposé aux salons de Francfort et Paris en 1967, de Genève en 1968 et Barcelone en 1969, passant pour l'occasion de bleu clair à rouge. La marque à l'hélice ne donna cependant pas suite, préférant se concentrer sur la 3.0 CS.

Cette Jaguar E-Type Series 1 3.8-Litre Roadster est partie à 110 000 euros, sous les estimations.

Cette Bentley S1 Continental 'Flying Spur' Sports Saloon par H.J. Mulliner, châssis BC41LFM, a été exposée au Salon de New York en 1959 et possède une rare carrosserie en aluminium. Adjugée 200 000 euros.

Dernier lot de la vente, cette Ferrari 365 GT 2+2, châssis 12333, a appartenu à l'animateur TV américain John Davidson dans les années 70. Elle clôture la soirée à 220 000 euros sur l'estimation basse.

Bon, il n'est pas encore l'heure de partir. Je me dirige maintenant vers la tente d'exposition où les voitures ont été remises en place. Cette fois, il y a un vrai éclairage, autant en profiter. Je commence évidemment par la plus intéressante, à mes yeux.

       

Puis les cabriolets.

       

Avec l'éclairage, autant faire péter les couleurs.

       

       

Je ne refais pas tout mais pas mal quand même. Un bon moment, en plus presque seul.

       

Les hommes de RM mettent progressivement en place les housses sur toutes les voitures, cette fois c'est fini. Dernières combos.

       

Somme toute, le bilan de la vente semble assez mitigé. Les deux lots phares n'ont pas été vendus et la plupart des autres se sont contentés de l'estimation basse. En réalité, le marché semble ralentir un peu, hormis pour les lots de top niveau. Cela dit, la seule chose qui m'intéresse est que la vente ait été suffisamment satisfaisante pour donner à RM l'envie de revenir en 2017. Dans l'absolu, je me fiche un peu des prix atteints et de leur évolution. C'est surtout l'occasion de voir des voitures rares et d'assister à un spectacle plutôt distrayant.
 

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