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Les évènements caritatifs sont toujours des moments particuliers. Des passionnés se mobilisent bénévolement pour donner de la joie et des bons souvenirs à des gens, souvent des enfants, durement et injustement touchés par la maladie. Malheureusement, il arrive aussi que les premiers soient victimes d'une passion qui peut basculer brutalement. Ces dernières semaines, mes pensées ont souvent été occupées par l'accident qui a coûté la vie à deux pilotes amateurs sur le circuit Bugatti. J'avais cotoyé l'un d'eux sur Facebook et à Sport & Collection, sans jamais lui parler directement, mais il avait l'air terriblement sympathique et enthousiaste. Puis par le terrible crash de Jules Bianchi à Suzuka. Dans les deux cas, le destin a mis en travers de leur chemin un obstacle inattendu et insurmontable. Ce reportage leur est dédié, ainsi qu'à tous ceux qui luttent.

Voici donc la quatrième édition de Rêves d'Enfants malades, une journée organisée conjointement par le Lions Club Dijon Doyen et le Club Ferrari France sur le circuit de Dijon Prenois et dont le but est double: proposer aux enfants diabétiques ou cancéreux du CHU de Dijon de sortir des murs de l'hopital, pour un baptême de piste en Ferrari et diverses animations proposées par des associations. Et réaliser des baptêmes payants pour récolter des fonds pour la recherche et l'amélioration des conditions de vie des enfants et de leurs parents.

Je m'arrange pour arriver un peu avant 8h00 sur la route d'accès au circuit, avec un espoir assez précis. Les premiers participants ne tardent pas à arriver. On est mi-octobre, il fait encore bien sombre.

       

Anecdotique mais voilà ma première California T roulante, me semble-t-il.

Je passe le 70-200 du 60D au 6D, histoire de gérer un peu mieux le bruit.

       

       

Tout à coup, deux voitures arrivent à bonne allure, dans un bruit spectaculaire, dont celle que j'attends: ma première LaFerrari qui ne soit pas rouge, celle qui avait posé un lapin à Sport & Collection pour cause de retard de livraison. Eblouissante!

En un instant, elle est passée, mais elle sera sans doute la star de cette journée.

       

Je n'ai plus de raisons de rester au bord de la route et je prends donc la direction du circuit. Quelques minutes après, je retrouve LaFerrari entourée de barrières. Comme sa sœur à Sport & Collection, elle va sans doute être l'attraction la plus populaire de la journée.

A priori le toit mat à la cote chez les propriétaires de LaFerrari, bien que je ne comprenne pas vraiment pourquoi. Celui ci est en carbone bleu mat, comme certaines autres pièces de ci de là.

       

Mais la touche la plus remarquable est la reprise du thème bleu à bande blanche sur le moteur. Ca c'est vraiment parfait!

Selon la nouvelle désignation des séries limitées Ferrari, les voitures ne portent plus de numéro déterminé, sans doute pour éviter les conflits entre clients ayant le même numéro fétiche. Tous les exemplaires portent donc l'indication "Une parmi XXX"

Pour l'instant, le circuit est plongé dans un épais brouillard. Impossible d'ouvrir la piste dans ces conditions. Une situation assez commune ici, le tout étant de savoir dans combien de temps la visibilité va devenir acceptable.

       

       

En patientant un peu, le soleil finit par percer.

       

Au moins deux des 458 Spider sont équipées de la fameuse vitre Capristo pour le capot moteur, une solution qui n'a pas été retenue pour la Speciale A. Il faut dire que cela doit poser quelques problèmes de rigidité, ce qui conduit à ces arêtes vives pas forcément gracieuses.

Sur la pitlane, les pistardes se livrent aux ultimes réglages et préchauffages.

Le soleil joue à cache cache, une fois oui,

       

une fois non.

Je récupère ma chasuble et me dirige vers la porte d'accès aux voies de sécurité. D'inquiétantes silhouettes me guettent dans la brume. L'Armée est un partenaire fidèle de l'évènement.

A 10h30, la piste est ouverte. L'occasion de faire un premier bilan des forces en présence.

       

Pas mal de douze cylindres tout de même.

       

       

       

Evidemment les V8 sont majoritaires,

       

       

de toutes générations,

       

mais à ma grande surprise il y a assez peu de pures pistardes. Deux ou trois Challenge Stradale, deux Speciale et seulement deux Scuderia, alors que ces dernières constituaient la majeure partie du plateau il y a quelques années. Certes il s'agit de baptêmes, et pas de faire un temps, mais c'est tout de même inattendu.

       

Par contre cette Speciale est sans doute ma préférée de celles que j'ai vues jusqu'à maintenant. Hormis sur les Pagani, je n'ai jamais trop apprécié les jantes dorées mais sur la Speciale avec ses bandes NART, je trouve que c'est parfait.

       

Par contre, il y a toujours un nombre respectable de voitures de course.

       

       

       

J'élargis un peu le champ.

       

La 348 barchetta est toujours fidèle.

Bon, je suis désolé mais c'est toujours dur de commenter de pures photos de piste, même si je n'aime pas mettre plus de quatre photos de suite sans essayer de dire un truc un minimum pertinent.

       

Inutile d'aller dans la cuvette pour le moment, elle est à contre-jour. Je remonte donc vers la ligne droite et découvre un nouveau spot sympa.

       

Je n'avais jamais remarqué qu'on pouvait être en contre-plongée sans rien derrière comme çà.

       

C'est top, surtout avec un ciel un peu chargé.

Contrairement à la FF, la 550 n'est pas suffisamment polyvalente pour aller chercher la performance sur piste comme ce propriétaire l'apprend à ses dépens.

       

 Heureusement tout se termine bien, sans rien toucher.

       

C'est le seul incident dont je serai témoin aujourd'hui.

Pour la F12, pas de soucis!

       

D'autres V12

       

Voici les Speciale.

       

Tiens, si on se faisait une petite histoire progressive des V8.

       

       

       

       

       

       

       

       

LaFerrari n'a pas encore tourné mais je sais qu'elle doit faire quelques tours pendant la pause déjeuner. D'ailleurs, c'est maintenant. La voilà qui arrive.

       

La 430 GT2 est en piste aussi. Les deux voitures sont vraiment très rapides. D'après mes infos, les deux se sont faites une petite chaleur.

J'essaie de bouger un peu.

       

Je ne suis pas très satisfait de mes photos de LaBleue. La fébrilité?

Une Lola fait aussi quelques tours, ainsi qu'une des Scuderia.

       

Je suis fan de cet angle de vue. Après la pause, il faudra que j'essaie de l'exploiter davantage.

Je quitte la piste pour revenir au paddock.

Après une vaine tentative de manger avec des amis parisiens (combien de temps faut il pour cuire une saucisse? Trop!), je migre vers la pitlane où les voitures devraient être seules. C'est le cas.

       

       

Je m'attarde particulièrement sur la F40.

En fait, je m'assieds même pour attendre que trois personnes aient fini une très longue discussion devant la voiture.

       

A 14h00, ça commence à bouger.

LaFerrari va en piste. En fait, les baptêmes dans la belle bleue ont fait l'objet d'une tombola. Une excellente idée qui permet une parfaite objectivité dans le choix de l'heureux passager.

       

Je file en bord de piste. Et je vais directement à l'endroit où j'ai fini tout à l'heure.

Cette fois il ne faut pas trembler. Ca va, c'est correct.

       

Il m'arrive tout de même de me retourner.

       

Dernier passage de LaFerrari.

Je descends un peu dans la cuvette.

       

       

Je ne suis pas très inspiré aujourd'hui. J'ai envie de rester au 6D mais je suis désespérément court. J'essaie de faire preuve d'un peu d'originalité.

       

       

Avant de revenir aux bons vieux filés.

       

       

       

       

En quatre éditions, toutes programmées mi-octobre, le beau temps aura toujours été de la partie, ce qui est un petit miracle (même si cette terminologie me semble peu adaptée quand il s'agit de parler d'enfants malades).

J'ai bientôt fait le tour de la question. Je commence à me replier vers la porte de sortie.

       

       

Je repasse près de mon "panorama".

       

Dernières tentatives d'originalité, au 1/40.

       

       

Puis j'élargis carrément le cadre, quelque chose que je ne faisais jamais avant le 6D mais que j'apprécie bien désormais.

       

Je quitte la piste pour aujourd'hui, et refais un passage en pitlane, par acquis de conscience. Une deuxième F40 est arrivée!

       

Je restitue la chasuble et me dirige vers ma voiture. En chemin, je vois que pas mal de voitures nouvelles sont arrivées ou en train d'arriver.

       

Ma première Tesla Model S!

Il n'est pas tard mais il est temps de rentrer passer un peu de temps avec la famille que je n'ai déjà pas beaucoup vue le weekend dernier. A mi-chemin, je reçois un SMS m'informant que LaFerrari ne va pas tarder à partir. Dommage mais tant pis, j'en ai déjà bien profité, et on devrait se revoir. Une nouvelle fois, la journée a été un beau succès. Plus d'une centaine d'enfants malades ont pu bénéficier d'un baptême et la file d'attente pour les baptêmes payants était impressionnante. Pour chaque édition, le bénéfice net est d'environ 50 000 euros, un beau chiffre réparti entre plusieurs associations: Coup d'pouce, une association de parents d'enfants cancéreux; Caresse d'une sourire, qui propose de la zoothérapie; Croq'diabète, pour les petites diabétiques et Enfant et Santé, qui finance la recherche sur le cancer des enfants. Longue vie à Rêves d'Enfants Malades!

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