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Pour la quatrième année, c'est avec le Rallye de Paris que je lance la saison des évènements en extérieur. Et quelle meilleure façon de le faire que de retrouver plus de 100 GT sur un circuit? Le Rallye s'est donc vite imposé comme un incontournable dans mon calendrier: en 2009, je l'avais déjà suivi à Dijon, en 2010 au départ à Paris et en 2011 à Magny Cours. Cette année, les concurrents reviennent en Bourgogne, ce qui est plutôt avantageux pour moi au niveau de la route. Le principe de l'évènement organisé par Rallystory est simple: un rassemblement festif au Trocadero le vendredi soir puis des liaisons vers deux circuits où ont lieu des épreuves de régularité. C'est Magny Cours et Dijon Prenois qui ont été choisis pour la dix neuvième édition. Le Rallye est ouvert aux voitures de sport de 1987 à 2012, tandis qu'un Rallye de Paris Classic pour les voitures pré-1987 sera organisé début avril (à Montlhéry et au Mans).

En relisant le reportage de 2009, je m'aperçois que j'étais arrivé super tôt au circuit. Je m'organise donc pour faire la même chose, même si le premier roulage n'est prévu qu'à 09h30. Les concurrents ont fait étape à Beaune donc les lève-tôt devraient débarquer assez vite. En revanche, la météo n'est pas très optimiste: après deux semaines de grand beau temps, la pluie devrait être de la partie. Samedi soir, je publie sur le blog un article sur l'équipement que je prends pour les sorties circuit pluvieuses. Effectivement, quand je me réveille j'entends la pluie tomber. Zut.

Un dimanche à 06h30, la circulation est on ne peut plus fluide. Je traverse Dijon très facilement et arrive à Prenois à 7h45. Il pleut toujours. Je me gare le long de la route unique qui mène à l'entrée du circuit, de façon à pouvoir shooter depuis la fenêtre de la voiture. Heureusement que j'ai pris un bouquin car rien ne bouge pendant un long moment. Ce que je n'avais pas prévu par contre, c'est qu'il fasse seulement deux degrés. Je suis rapidement rejoins par Nicolas qui vient de Besançon aussi et Luc qui habite à quelques kilomètres d'ici (respectivement Luxury-cars et amdbs9 sur les forums). Première photo de la journée avec cette Corvette.



Suivie d'une Aston Martin V8



et d'un groupe constitué d'une très belle Ferrari 612 bicolore,



d'une GranTurismo et d'une Lotus.

       

Il arrête de pleuvoir, ce qui me permet de sortir de la voiture. Il est temps de superposer les pulls. Viennent ensuite une Aston Martin V12

accompagnée d'une Mercedes SLS AMG. C'est bien de revoir toutes ces voitures une par une dans un environnement normal car ça permet vraiment des les apprécier et pourquoi pas de les comparer. J'avais oublié à quel point la SLS était séduisante par exemple.

       

Une 355 Challenge,

       

suivie d'une berlinette inhabituelle en jaune.

       

Puis d'une nouvelle V12 Vantage.



Il y a parfois des temps morts assez longs mais c'est un plaisir d'entendre les voitures arriver au loin dans la campagne tranquille. Belle combo sur cette 458 mais je ne suis pas fan des rétroviseurs noirs.



Je ne suis pas près de me lasser de la 599.

       

La Nissan GTR détonne un peu au niveau look parmi toutes ces voitures très racées. Les transpondeurs verts ne sont pas des plus esthétiques pour les photos.



Voilà Johan, le boss d'EAP, dans sa M5 V10. J'en profite pour souligner le travail extraordinaire du bureau d'Emotion Auto Prestige qui se bouge sur tous les fronts: participation aux évènements automobiles, organisation d'un rendez vous Cars & Coffee à Paris qui fait énormément de buzz, partenariat avec Prestige Racing... Je ne sais pas où Johan trouve le temps de faire tout ça. Si Arthomobiles prend beaucoup de temps, EAP doit être encore bien pire. Qui plus est, l'association a pris cette année l'initiative de nourrir et loger dix photographes du forum pour qu'ils assistent au Rallye de Paris: une initiative assez rare et une belle reconnaissance pour les chasseurs d'images. Bravo.



Le nombre d'Aston Martin est réellement étonnant cette année.

       

L'une des voitures les plus bruyantes est sans aucun doute cette Porsche Carrera GT by Edo Competition. On l'entend de loin.

       

       

le flux des arrivées est maintenant régulier. Ferrari 550,



Morgan, Lamborghini, Ferrari.

       

       



La délégation Russe est une nouvelle fois imposante,



et un peu plus sobre que les années précédentes.



Voici la voiture la plus rare du Rallye: l'Exagon Furtive e-GT. Créée par Exagon Motors, qui développe des voitures électriques pour le Trophée Andros, la Furtive est bel et bien une voiture électrique de 340 chevaux. Son autonomie de 200 kilomètres en vitesse de croisière autoroute ne serait pas suffisante sans un moteur thermique d'appoint qui recharge les batteries sans entrainer les roues et qui se contente d'une consommation minimale.

       

Une voiture très innovante donc, qui aurait peut être mérité un design un tout petit peu plus agressif.

       

Depuis le début, je shoote en mode manuel pour éviter que le capteur ne soit trompé par la lumière des phares. Ce qui devait arriver arrive: je ne pense pas à vérifier le réglage assez souvent et je me retrouve avec une série d'images surexposées. Sur cette 430 Challenge homologuée (il s'agirait d'une hybridation entre une Scuderia et une Challenge pour satisfaire les normes en vigueur)

       

et hélas sur cette Superleggera Ithaca Verde. Déception vu que la grande majorité des Lamborghini présentes aujourd'hui sont blanches / jantes noires.



Les Ferrari sont en force également.

       

       



Cette KTM ne fait pas partie du rallye mais pourquoi ne pas mettre son casque pour aller rouler dans la fraicheur d'un dimanche matin?



Ah! Moment longtemps attendu, ma première rencontre avec une McLaren MP4-12C d'origine puisque les quatre que j'ai vues à Genève ne permettaient pas vraiment de se faire une idée claire de la voiture.



Dans le viseur de l'appareil, elle est plutôt moins fade que je le craignais,



et j'aime beaucoup l'arrière. Je ne peux pas répondre aux signes amicaux mais le cœur y est.



Cette 458 verte est une grande habituée des rallyes. Elle participait déjà en mars 2010, quelques mois seulement après la présentation de la voiture à Francfort.



Je ne suis pas très amateur de Ford GT que je trouve un peu lourdes mais celle ci en version Heritage est impressionnante: très large et très très basse.

       



Elle est suivie d'une Camaro Bumblebee.



C'est la minute des voitures atypiques puisque voilà une nouvelle Morgan Aero Supersport qui arrive.

       



J'en néglige presque une Ferrari 328 GTS.



Et voici un autre modèle dont j'attendais impatiemment le passage: une Ferrari 599 GTO en livrée historique, la première que je vois si je ne compte pas la version Novitec de Genève 2011.

       

Attendez vous à la revoir souvent dans cette page, j'ai l'intention d'en profiter.



C'est tout juste si je remarque le passage de cette 458 Spider juste derrière.



Les arrivées commencent à s'espacer mais il manque encore de gros morceaux qui m'encouragent à attendre. Voici une seconde MP4-12C. On peut dire que la 458 est très spéciale au niveau esthétique mais sa principale concurrente ne l'est pas moins.

       



Au rayon des premières, c'est également ma première Aventador sur route (non camouflée en tout cas). Elle en impose.

       

Les 458 Italia sont en nombre.

       

Je sais que ce n'est pas l'avis de tout le monde mais je trouve que l'Aventador a quand même donné un bon coup de vieux à la Murcielago.



La 599 GTB vieillit bien (même si je ne suis pas objectif),



alors que, et c'est mon avis strictement personnel, la McLaren SLR aura du mal a surmonter les outrages du temps. Comme quoi, un divorce peut avoir du bon quand on voit la progéniture de Mercedes et de McLaren une fois séparés.



Cette 456 vert foncé m'est familière également.



Tandis que cette Maserati 4200 fait un bruit d'enfer.



Une nouvelle fois je sais que je ne gâte pas mes amis Porschistes mais ils peuvent voir des 997 passer par leur fenêtre quand ils veulent donc je me suis concentré sur les modèles les plus atypiques.



Deuxième 458 Spider noire,

       

suivie d'une LP560-4.



Les premières séances de roulage ont commencé et je suis toujours au même emplacement, en train de faire cinquante fois la même photo. Je n'aime pas bien ça. Thomas me téléphone pour savoir si l'Apollo est passée. C'est un peu la voiture fantôme que tout le monde chasse. Une F40 vient de passer devant lui, ce qui me convint de patienter encore un peu avant de rallier la piste. En attendant, voici la troisième McLaren. Pas d'orange hélas.

       

Et la seconde Aventador. Pas d'orange hélas.

       

Ca valait le coup de rester pour voir passer cette superbe Maserati GranTurismo MC Stradale qui elle a su mettre sa plus belle robe.



Elle est escortée par une FF.



Et voici la F40 qui arrive. C'est toujours un spectacle unique, une voiture marquante!

       

Qui plus est, le conducteur est très sympathique.



Puisque c'est ça, je vous mets deux fois la même photo traitée différemment.

       

Cette Superleggera n'a pas fait beaucoup d'effort pour être originale.

       

Pas plus que cette 458 Spider: c'est la troisième noire qui passe devant moi ce matin! Dire que le jaune Tristrato est si magnifique.

       

Un berlingo familier s'arrête à l'horizon en bord de route. Il est temps de bouger. Tandis que les autres se dirigent vers l'entrée du circuit, je rejoins Eddy et Alex, les passagers de la Citroën. Ils cherchent désespérément l'Apollo, la dernière voiture qui manque. Je patiente un moment avec eux mais il est déjà presque onze heures et il est dommage de rester là alors que l'activité bat son plein à l'intérieur. Nous finissons par lever le camp. Heureusement car il s'avère que la belle bleue est repartie sur Paris. Avec l'Ultima GTR, ça fait deux voitures très rares qui ne seront pas arrivées jusqu'à Dijon. Dommage.

Le Rallye de Paris est un évènement privé où le public n'est pas admis. Cette année encore, j'ai eu la chance d'obtenir une accréditation de la part des organisateurs et j'ai assuré le coup auprès du circuit qui m'a autorisé l'accès aux voies de sécurité. Je suis donc bien accueilli à mon arrivée devant la grille (remarquablement bien d'ailleurs). Hélas je dois abandonner mes amis à la porte car le filtrage est très strict. Eux semblent le prendre avec philosophie mais je comprends que d'autres puissent ressentir de la frustration, en ayant l'impression d'un club d'égoïstes qui veut s'amuser à huis clos. Faisant partie des privilégiés qui ont accès, mon avis est forcément biaisé mais je ne pense pas que le problème se situe là. Facebook s'est fait l'écho d'un nombre grandissant de spotters aux abords du Trocadéro, ce qui n'est pas un mal, et du comportement immature voire dangereux de certains, ce qui est plus gênant et peut influencer l'attitude de l'organisateur, qui pourrait craindre de voir des gens se jeter sous les voitures pour prendre une photo. C'est sûr que ce genre de comportement, limité à une minorité mais turbulente et très visible, ne fait pas l'affaire de ceux qui se contentent de rester tranquillement sur leur spot. Ensuite je suppose qu'une ouverture au public implique de nombreuses contraintes au niveau sécurité et surveillance, ce qui conduit circuit et organisateurs à préférer faire l'impasse. Reste la possibilité de déclarer l'évènement privé et de laisser discrètement une grille ouverte mais dans une société de plus en plus judiciarisée, un incident peut très vite déboucher sur des problèmes à n'en plus finir. En tant que chargé de sécurité, je suis bien placé pour juger de la complexité des responsabilités légales aujourd'hui. C'est regrettable mais c'est une tendance de fond qui ne fera que s'aggraver, tout le monde préférant s'assurer avec ceinture et bretelles.

Une fois sur le parking, je commence par m'intéresser aux gros poissons.

       



Puis, attiré par les bruits de moteurs, je me dirige vers les buttes qui surplombent la piste.

       

Tout le monde à l'air prudent, et en particulier la 612 qui fait une opération escargot.

       

Je retrouve les photographes EAP, Eddy, Alex, Laurent, Thomas... ceux que je retrouve sur de très nombreux évènements. Nous discutons un moment en prenant des photos.

       

Alex en profite pour immortaliser mes dernières préparations (passage au 300mm).



la pluie revient en force.

       

La 550 n'hésite pas à attaquer malgré les conditions difficiles.



Bon, c'est sympa mais un peu loin quand même.

       



Je rejoins la voie de sécurité, bientôt imité par Thomas. Un tandem assez habituel puisque nous avons déjà écumé ensemble Spa, le Mugello ou encore Le Mans.



La Murcielago attaque très fort pour son gabarit.

       



C'est sûr que la météo ne se prête pas à de très belles photos.

       



Qui plus est, même si chaque lecteur appréciera en fonction de ses propres goûts en matière d'automobile, les angles sont parfois répétitifs. Les plateaux sont courts donc j'ai peu de temps pour me déplacer entre les spots intéressants.

       

C'est pour ça que j'hésite un peu à venir ici pour le Tour Auto. Je le ferais bien en rase campagne, même si c'est plus difficile à gérer.

       

Le 300mm me permet vraiment de m'approcher des voitures.

       

       

       

       

       

J'emmène Thomas jusqu'à un autre enchainement sympathique qui permet de faire de bonnes photos de groupe.

       

       



Cette Lotus frôle la correctionnelle en faisant un 360 dans un passage assez rapide, mais sans mal.



Le plateau le plus intéressant entre en scène.

       

       

La 458 Challenge est superbe sans aucune décoration avec ces jantes noires.



De façon surprenante, elle et la Lamborghini Super Trofeo sont immatriculées, même si elles sont venues en camion.

       

L'Aventador est impressionnante, même si je ne pense pas que le circuit soit son terrain de jeu favori.

       

J'adore ce spot

       

       



Nous revenons ensuite sur nos pas.

       

Les aérofreins sont de sortie avant de plonger dans la descente.

       

En tout cas pour ceux qui en sont équipés.

       



L'arrière de la McLaren me plait bien.

       

       

L'aileron se rétracte très rapidement après avoir fait son office.

       

Une 991, en attendant les versions RS.

       

       

Je me retourne.

       

Dommage que l'environnement soit aussi tristoune, en attendant que le printemps vienne raviver les couleurs.

       

Vous aurez vite compris quelles voitures ont mes faveurs.

       

Même si j'ai fait un effort spécial pour cette Lotus.



J'aime bien aussi les couleurs de cette Porsche.



La palme de la plus grosse attaque revient sans contestation au pilote de la GT-R: un furieux.

Mais globalement, c'est la prudence qui domine. Seule la 355 Challenge sera partie à la faute à ma connaissance.

       

       

       

J'aime bien celles ci:

       

Je prends un peu de recul pour tenter quelques filés

       

       

histoire de voir si je ne suis pas trop rouillé par l'hiver.

       

       



Il est 13h00, c'est la fin du programme de roulage. Il restera une session libre cet après midi pour les amateurs. Les commissaires de piste vont manger,

       

Il est temps de rallier le parking.

       



Ou je trouve quelques duos forts sympathiques.

       

       



Je me concentre sur les supercars,

       

       

       

et sur la 599 GTO bien sûr.

       

Elle est superbe.

Un petit développement de RAW



La 430 Challenge "Stradale"



C'est enfin l'occasion de faire un focus sur les McLaren, même si aucune d'entre elle n'est dans le superbe Mclaren orange du catalogue (ok je me répète).

       

Cette MP4-12C est tout de même un sacré tour de force puisque c’est la première voiture produite par McLaren Automotive depuis la F1. Autant dire que les ingénieurs sont partis d’une feuille blanche, pour arriver à un résultat très convaincant. Les technologies sont ultra modernes : châssis en carbone, boite de vitesse à double embrayage 7 rapports… Le moteur est un V8 bi-turbo qui développe 592 chevaux. Le châssis est donc une cellule monocoque en carbone, comme pout l’Aventador, qui ne pèse que 80 kilos. Il est construit en un seul pressage en Autriche grâce à des procédés brevetés qui permettent de réduire le temps de fabrication à 4 heures contre 500 heures pour la SLR.

       

A l’intérieur, il s’agit d’une biplace et non d’une triplace comme la F1, mais la console centrale est particulièrement fine pour permettre d’installer le conducteur le plus au centre possible. La combinaison de matériaux intérieure peut être asymétrique afin de créer une vraie enveloppe pour le pilote.

       

Le moteur a une zone rouge à 8500 tours mais développe 80% de son couple de 600 Nm dès 2000 tours.

       

Au niveau de la nomenclature de son nom : le MP4 reprend la désignation de toutes les Formule 1 de la marque depuis 1981 (McLaren Project 4). Le 12 est le résultat d’un calcul sur un Index de Performance interne, qui combine poids, puissance, aéro et émissions. Le calcul donne un indice de référence mais je ne sais pas s’il doit être plutôt élevé ou plutôt faible. Le « C » met en exergue l’utilisation intensive de fibre de carbone.

       

Les voitures sont assemblées à Woking, au quartier général de la marque, à partir de composants qui arrivent de multiples sous traitants.

               

Le modèle le plus foncé a chaussé des jantes forgées plus légères.

       

       

Les portes s'ouvrent en élytres.

       

Je me rends compte que les préparateurs vus à Genève n'ont finalement pas rendu service à la voiture mais de toute façon c'est un goût personnel très prononcé que de préférer les voitures totalement d'origine. Il est intéressant de noter que sur le site de McLaren, on peut bien entendu configurer sa voiture mais aussi sélectionner des modèles pré-configurés par Ron Dennis, Jenson Button et Lewis Hamilton, avec un petit commentaire pour chacun. C'est un petit plus mais ça illustre parfaitement le goût du détail et de la finition de la marque. J'ai beaucoup apprécié.

En terme de technologie avancée et de matériaux composites, l’Aventador n’est pas en reste.

       

       

Pas de doute, la 599 GTB est toujours aussi sexy.

       

Au moment de la remise des prix, une pluie intense s'abat sur le circuit. Tout le monde se précipite à l'abri.

       

C'est une belle occasion de donner un cachet différent aux photos.

       

Et en plus, la garantie que personne ne tourne autour.

       

       

Evidemment, ça mouille un peu. Il va vraiment falloir que je pense à ce pantalon imperméable.

       

       

Mais je trouve que le résultat vaut l'humidité du photographe.



Heureusement la pluie s'arrête assez rapidement.

       

Il y a même un rayon de soleil très fugitif. Ca change tout mais ça ne dure pas.

       

Une vue du dessus: sympa ce parking non?



Je reviens une nouvelle fois vers la 599 GTO.

       

Aureil me dira plus tard que la voiture ne serait pas une livrée historique d'origine (peinte) mais reconstituée avec des stickers. Il pourrait avoir raison vu l’accumulation de l’eau au ras de la bande jaune. Non pas que cela ait une grande importance mais bon.

       

       

J'ai toujours regretté que la livrée historique soit restreinte à cette teinte Francorchamps alors que de nombreuses Ferrari victorieuses portaient des couleurs intéressantes qui auraient pu être proposées également.

       

Il est vrai que désormais tout est possible avec le Tailor Made mais les clients ont plus facilement tendance à choisir une option catalogue qu'à construire la leur intégralement.

       

La Ford Heritage va repartir en remorque.

               

Il faut dire qu’elle ne doit pas bien apprécier les ralentisseurs et les routes grasses.

       

Dans un box, la Challenge et la Super Trofeo sont prêtes à reprendre la piste.

       

Alors que la plupart des autres concurrents semblent plutôt prêts à prendre le chemin du retour.

       

Apparemment les Lamborghini et la Brabus V12 accompagnent les propriétaires des voitures de course. Une belle écurie.

       

Il n'est pas encore quinze heures et le parking se vide à grande vitesse.

       

Je me dépêche.

       

La Murcielago reste seule dans une position plutôt photogénique. Apparemment elle a remporté un prix.

       

J’en profite donc pour tourner autour. Grand angle.

       

Puis téléobjectif. Sous le wrap, on peut voir qu’elle est grise.

       

Elle se déplace légèrement pour se mettre en position de shooting pour deux photographes.

Pour ma part, je suis revenu aux McLaren,

qui décollent à leur tour.

       

La Murcielago est la dernière à partir. Je décide d’y aller également.

En passant devant la pitlane pour restituer la chasuble, je vois la Super Trofeo prête à aller tourner. Dernière photo de la journée.

Le Rallye de Paris a une nouvelle fois offert un plateau remarquable et il a été l’occasion de voir rouler pour la première fois certains modèles, même si il manquait cette année de grosse tête d’affiche (comme l’Apollo qui a tout de même tourné à Magny Cours). J’ai fait quelques belles photos mais le temps gris et la végétation encore morne n’ont pas offert un cadre idéal. Prenois est un circuit très spectaculaire pour les spectateurs et assez effrayant pour les pilotes mais c’est vrai qu’au niveau photo, il peut être un peu monotone. Il faut dire que les deux points d'attraction ci dessus sont tellement forts que j'ai tendance à ne pas chercher à faire de photos ailleurs, ce qui est une erreur. Il manque aussi par exemple de hauts vibreurs où les voitures décollent comme à Magny Cours, mais je chipote. J’ai passé une très belle journée en compagnie de tous ces bolides, dont le bruit et les lignes m’avaient manqué durant la trêve. Un grand merci à Rallystory et à la direction du circuit pour leur accueil.

Pour ce qui est de la suite, j’ai déjà expliqué que les travaux de finition dans notre maison réclament ma présence et m’obligent à sélectionner plus sévèrement les évènements auxquels je participe. Pas de Ferrari Owner’s Days ici même la semaine prochaine donc, je serai en train de poncer. Le prochain rendez vous sera donc le Tour Auto, spécial 250 GTO que je couvrirai pendant trois jours. L’attente sera longue. J'essaierai de meubler en publiant quelques articles sur le blog.

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