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Voilà, je voulais absolument vous présenter la 458 dans les meilleurs délais, avant que vous n'en ayez fait une overdose. La mise à jour a d'ailleurs rencontré un beau succès. Reprenons maintenant le cours de la journée au moment où je quitte le stand Ferrari. La magie du différé! Coté Italiennes, tout est verrouillé: la Gran Cabrio et l'Abarth 695 Tributo Ferrari sont sous bâche.

 

Chez Alfa Roméo, pas de nouveautés marquantes, la 8C et la 8C spider sont là, toujours derrière des barrières vitrées assez étriquées. En tout cas, c'est le retour des stands un peu extravagants, comme en témoigne ce gigantesque mécano. Après l'extrême sobriété de Paris et Genève, on dirait que les constructeurs distinguent le bout du tunnel et se permettent de nouveau quelques extravagances.

         

Je quitte donc ce Hall pour celui qui est contigu ou je tombe d'abord sur Aston Martin. La marque a joué l'économie, ou l'évènementiel: une superbe V12 Vantage rouge garde à l'entrée du stand où la Rapide est encore dissimulée derrière des tentures. 

 

Chez Lotus en revanche, on peut admirer l'Evora 124, une version préparée spécialement pour la compétition et plus particulièrement pour les courses d'endurance réservées aux voitures de "tourisme". C'est d'ailleurs en vue de l'épreuve mythique des 24 heures du Nürburgring en Allemagne que cette Evora a été préparée. Dotée du V6 Toyota poussé à 400 ch et d'une transmission séquentielle à 6 rapports, cette Lotus a réduit son poids de 200 kg pour s'afficher aux 1 200 kg réglementaires. A suivre en mai 2010 sur le Nordschleife.

 

Plus intéressante, la Lotus Exige Cup 260 est là également. Dès le début, l'Exige a été conçue comme une machine à sensations mais apparemment, il y a toujours moyen d'aller un peu plus loin. Présentée pour la première fois sous la forme du concept GT3, la Lotus Exige la plus aboutie arrive dans sa configuration homologuée sous le nom de "Cup 260". La modification la plus frappante concerne la chasse aux kilos superflus. Les ingénieurs ont ainsi usé de fibres de carbones et autres matériaux allégés et l'habitacle a été particulièrement dépouillé. Résultat du régime : 890 kg soit un gain de 38 kg par rapport à la précédente génération dont la légèreté est déjà un atout majeur. Le 260 correspond à la puissance de ce karting qui tient tête aux F430 et GT3 RS sur le 0 à 100 km/h. Concernant le look, l'Exige Cup 260 semble tout droit échappée d'un circuit. Le coupé reçoit un kit aérodynamique et différents éléments en carbone dont l'aileron arrière.

Le stand Porsche est relativement important et présente une grande variété de modèles dont les plus sportifs: la nouvelle GT3 RS dans une livrée encore plus audacieuse que d'habitude (et de moins bon goût selon moi). 

       

La 997 Turbo a été restylée également, présentée ici en version cabriolet.

Enfin la Panamera dans sa déclinaison 4S propulsée par un V8 de 400 chevaux. On m'a raconté qu'un présentateur Anglais avait demandé à son sujet qui avait marché sur le Cayenne. Humour British justifié car le modèle est tout de même assez laid.

Porsche cède également à la mode du Revival ou comment remettre les classiques au goût du jour avec la 911 Sport Classic. C'est le grand retour de l'aileron Queue de Canard et des jantes style Fuchs (19 pouces), mais aussi de nombreux ajustements cosmétiques (toit double bosse, face avant). Le moteur de 3.6L développe 408 chevaux. La Sport Classic qui est objectivement magnifique est limitée à 250 exemplaires. Après, de là à dire que cela justifie un prix multiplié par deux par rapport à la Carrera S normale (203 000 euros), euh... tant qu'il y a des gens qui paient, je suppose que oui.

       

       

J'arrive ensuite du coté des préparateurs. On va commencer par le plus classe, Brabus. Le spécialiste Mercedes (malgré son infidelité avec Tesla) présente lui aussi une vingtaine de modèles, Allemagne oblige. Le passage au blanc est plutôt classe

       

mais les grands classiques comme la Bullit ou la Rocket s'en tiennent au traditionnel noir.  

Du gris mat pour cette SLR.

La nouveauté de cette année est la Classe E V12 "One of Ten". Pour calmer tout le monde avant d'aller plus loin, je vous donne tout de suite le tarif: 500 000 euros. Même pour 800 chevaux et 370 km/h (limitée à 350 km/h pour des questions pneumatiques), çà fait cher mais je pense que certains seront prêts à les payer pour avoir la berline la plus rapide du monde. Déjà quand je lisais Option Auto il y a 20 ans de çà, le principal soucis du préparateur (désormais reconnu comme constructeur par les Mines Allemandes) était de faire entrer ses énormes moteurs dans des compartiment pas du tout étudiés pour çà. C'est encore le cas ici avec le SV12R Biturbo de 6.3L, basé sur le bloc des Mercedes 600.

       

Personnellement je ne suis pas du tout fan des appendices aérodynamiques en carbone qui couvrent les roues arrières. Je ne vous fais pas la présentation exhaustive mais on peut faire confiance à Brabus pour être sérieux dans la gestion du freinage, des risques de surchauffe... Bien sûr, seul 10 exemplaires sont prévus, ce qui est déjà un nombre respectable pour ce type de délire.

Plus loin, le stand Hamann. Surprise, j'aime beaucoup leur version de la California. Il faut dire que les retouches sont discrètes, se limitant à des pièces en carbone de ci de là (lame avant, poignées de portes, prises d'air, becquet arrière...) et des jantes de 21 pouces. Franchement çà lui va bien.

       

       

La même recette est appliquée à l'AM V8. Sobre et classe.

L'inverse de leur extravagante SLR Volcano. Du coup, je n'aime pas. Du tout.

Et puisque chaque règle a son exception, j'adore leur LP560 déguisée en avion de chasse. Certains se rappelleront peut être des deux SLR "Air Force" qui avaient couru le funeste Gumball 2006, avec les décos type aviation et les faux rivets. On est dans le même genre ici: totalement décalé. La même chose avec une Reventon?

       

Je suis moins emballé par l'intérieur avec le carbone vernis en orange mais bon. 

       

On abandonne le sobre et classe en arrivant chez Mansory. Sur le stand se trouvent la Stallone mat et la Bugatti Vincero. 

       

Parmi les nouveautés, cette Bentley Pink Edition. L'extérieur est déjà gratiné mais l'intérieur est pire. On peut parier que les émirs vont se battre pour l'avoir.

       

Mansory a bien étudié l'Aston One-77 et en reprend la face avant sur cette DBS Cyrus dont la carrosserie est entièrement en carbone. Autant sur une ultra sportive racée comme la Pagani, çà passe bien autant sur une berline trapue comme la DBS, je trouve que çà fait trop. Il faudrait la voir dehors car une telle débauche de carbone vernis sous les spots ne passe pas très bien mais les stylistes d'Aston Martin n'ont pas laissé beaucoup de place aux tuners avec la DBS qui est parfaite au naturel.  

 
       
 
Pagani n'est pas officiellement présent donc c'est Pagani Deutschland qui assure un minimum de visibilité sur un stand minuscule contenant une Zonda R et une Roadster (N° 24/25, l'avant dernière produite donc). Le constructeur Italien se réserve peut être pour le grand lancement de sa prochaine C9 qui sera seulement le deuxième modèle produit par la marque depuis sa création.
 
       

Wiesmann a un stand étonamment grand, et expose pas moins de 5 modèles dont les nouvelles MF5. Noire en coupé et blanche en roadster. Il faut bien reconnaitre que ces dernières déclinaisons sont très agressives, avec des hanches très larges et rebondies et des pneus imposants. Il faut çà pour dompter les 507 chevaux du V10 emprunté aux BMW M5.

         

La version Roadster sera limitée à 55 exemplaires pour un prix de 190 000 euros. 

        

Et ce Roadster mat est également très séduisant.

Je quitte le hall et tombe sur ce mastodonte Brabus devant l'entrée.  

 

Sur mon chemin se trouve un immense batiment frappé de l'étoile à trois branches. A l'entrée des hôtesses distribuent des verres d'eau, ce qui est une excellente initiative. Au même endroit, quelques tandems sont exposés, comme ces deux SLR.

 

Ou ce concept F700 présenté ici même il y a deux ans. Cette imposante limousine est équipée d'un moteur Diesotto 4 cylindres de 1.8L qui affiche une consommation de seulement 5.3l aux 100 km et un taux d’émissions de CO² de 127 gr/km. Petit à petit, les déclarations d'intention semblent se concrétiser.

 

Egalement dans l'entrée, une Maybach Landaulet 

 

et ce concept F-Cell: 150 étudiants de Daimler ont planché sur ce concept néo-rétro qui aura mis un an à voir le jour. Ce roadster 2 places opte pour des sièges baquets en fibre de carbone et une carrosserie ultra légère, qui contrastent avec les grandes roues à l'ancienne dotées de rayons. Le minuscule moteur électrique de 1,2 kW est alimenté par une pile à combustible. F-Cell peut ainsi se mouvoir à 25 km/h sur une distance de 350 kilomètres.

 

L'intérieur du hall proprement dit est assez hallucinant. Déjà c'est immense, avec un décor gigantesque. Ensuite, la foule est compacte. Il faut dire que je tombe en pleine conférence de présentation de la SLS AMG par le CEO de Mercedes Benz, Dieter Zetsche. Alors que je progresse dans la salle, c'est l'émeute. Les photographes se ruent littéralement sur la voiture. Je suis vraiment content de ne pas faire çà pour vivre.

        

Je monte sur la galerie à l'étage pour profiter du spectacle et tenter de prendre la voiture depuis le dessus mais les rampes de projecteurs me gênent. J'ai juste un premier aperçu. Positif. 

 

Inutile d'espèrer faire des photos potables pour l'instant, je décide donc de battre temporairement en retraite.  En passant par l'arrière, je découvre une SLR Roadster bien dissimulée. L'affreuse série limitée Stirling Moss (qui n'y est pour rien le pauvre) a signé la fin de la collaboration entre la marque à l'étoile et McLaren. Des adieux dans la douleur car la production du coupé SLR a cessé dès 2007 suite à des ventes bien en deçà des espérances. Le prix délirant de la voiture n'y étant pas forcément étranger: je ne suis pas objectif mais je n'hésiterais pas entre une SLR et le couple complémentaire de Ferrari: Scuderia et Fiorano. Changement de Hall: chez Lamborghini, la bâche confirme nettement la présence de la Reventon Roadster. Miam. Sinon, mêmes voitures qu'à Genève: LP670 jaune et LP560 spider noire. Je quitte précipitamment en réalisant que la conférence de presse de Ferrari est dans 20 minutes à peine. I'll be back !

         

Bien me revoilà dans le Hall Italien. Après avoir bien transpiré devant le stand Ferrari et sa masse compacte, je traverse l'allée pour aller chez Maserati. La Gran Cabrio est très entourée. Je n'ai toujours pas trouvé la parade aux voitures qui sont sur des plateaux tournants. D'habitude j'utilise toujours des vitesses très basses qui garantissent un flou de bougé dans ce cas précis. J'ouvre donc au maximum, remonte les ISO mais même comme çà je dois donner un coup de flash, dont je déteste le rendu. En mettant le flash en deuxième rideau, çà va un peu mieux.

       

 
La Gran Cabrio est donc la déclinaison cabriolet de l'une des plus belles voitures de la production actuelle: la Granturismo. Maserati a choisi d'aller à contre courant de la tendance des coupés cabriolet à toit en dur rétractable. Déjà lourde en coupé (1880 kg), la Gran Cabrio prendra inévitablement quelques kilos avec les renforts de structure indispensables sur un cabriolet. Un toit rigide CC n'aurait pas manqué de faire hurler la balance et par la même occasion, de voir enfler son arrière train (cf la California). Côté moteur, elle reprendra dans un premier temps le V8 4,7 litres de 440 ch de la Granturismo S. Si les ingénieurs ont choisi de conserver la ligne d'échappement de cette dernière, on peut parier que de nombreux heureux propriétaires rouleront cheveux aux vents, ne serait ce que pour profiter de la symphonie extraordinaire de ce moteur.

 

Maserati présente également le package MC Sport Line. Il s'agit d'essayer de redonner un peu de sportivité à une gamme gagnée par l'embonpoint. La suspension est plus ferme et rabaissée de 10 mm. L'esthétique n'est pas en reste avec des touches de carbone: bouclier avant, jupes latérales, diffuseur arrière, poignées de porte... Les jantes noires de 20 pouces sont du plus bel effet. Le moteur reste intouché, et surtout sa divine ligne d'échappement.

         

       

Les porte gobelets deviennent vraiment très luxueux.  

 

La Quattroporte bénéficie du même programme.

         

Enfin, la Maserati Granturismo MC Trofeo

Chez Abarth, on fait un clin d'oeil à la soeur la plus gâtée avec la 695 "Tributo Ferrari". Un nom qui ne devrait pas faire de mal aux chiffres de vente. D'ailleurs les noms prestigieux s'empilent pour ce modèle: Ferrari et Abarth mais aussi Brembo pour les freins, Jeager pour l'instrumentation et Sabelt pour les sièges. Néanmoins pas de Cavallino sur la carrosserie, il ne faut pas pousser non plus. Cette série spéciale rouge à bandes Scuderia développe la bagatelle de 180 chevaux. Elle me rappelle étrangement la Fiat 500 de courtoisie que j'avais vue devant le garage Cavallari à Monaco. Les grands esprits se rencontrent.

Melkus. Voilà une histoire intéressante. La marque a en effet été fondée dans les années 50 en ex-RDA communiste. C'est Sepp Melkus, le petit fils du fondateur de la marque Heinz Melkus, qui tente la relance. En 1968, Heinz Melkus, un célèbre pilote de course automobile et ingénieur de la République démocratique allemande (RDA), décide de produire un coupé de course qui serait également homologué pour la route: la RS1000. Carrosserie en fibre de verre et aluminium, portes papillon, 200 km/heure en vitesse de pointe: la RS1000 est un ovni au pays des Trabant. la production est sévèrement encadrée: pas d'aides publiques, interdiction formelle d'exporter la voiture.  Au total 101 RS1000 seront fabriquées dans une manufacture de Dresde avec des moyens matériels et financiers spartiates. Heinz Melkus a disparu en 2005 sans pouvoir donner d'héritière à sa RS1000.  De son aînée la RS2000 a gardé les portes papillon et le caractère fait main. Elle a aussi conservé l'aspect d'une voiture de course avec son châssis très bas, son aérodynanisme et sa légèreté (950 kg). Melkus compte en produire 25 par an, au prix d'environ 100.000 euros par unité. Je n'ai malheureusement pas pensé à photographier la RS1000 qui était présente sur le stand (eh oui, des fois on est con). La RS2000 ressemble assez à une Lotus, même si l'héritage des portes papillons a du être un sacré défi pour les ingénieurs de la petite marque.

       

La Rapide a finalement été dévoilée. C'est là que j'aurai le plus de problèmes pour les photos. Le stand est très sombre, un type fait le pied de grue à coté de la voiture pour ouvrir et fermer les portes. A priori elle est belle. Je crois que les longues berlines 4 portes s'accommodent mieux d'un style tendu et anguleux (voir l'Estoque) que de rondeurs comme la Panamera. 

       

Bon, c'est du design Aston classique, les 4 portes s'ouvrent en "semi-élytres" comme d'habitude. Les sièges arrières sont des sièges baquets comme à l'avant, ce qui est assez surprenant. Il faudra que je la voie mieux car là c'était vraiment difficile mais à priori elle à l'air plutôt sympa.  

       

Changement de hall, me voici dans celui du groupe VAG (eh oui les Allemands ont un hall immense chacun). Le premier stand est celui de Bentley. En première position, la Super Sport en gris, très jolie. Ca fait un moment que quand je vais dans des endroits "stratégiques" (Genève Paris Monaco),  je trouve que la concentration de Continental GT est absolument hallucinante. J'ai trouvé l'explication: en 2003, Bentley produisait 1000 voitures par an. Avec l'introduction de la sublime gamme Continental, la production a grimpé en 2007 à plus de 10 000 exemplaires, ce qui est assez hallucinant. Je ne sais pas comment l'usine a fait pour suivre le rythme mais avec la crise financière, les ventes pourraient tomber à 5000 unités en 2009 (-70% aux USA), ce qui aura forcément des conséquences difficiles à gérer sur l'outil de production (d'ailleurs le résultat net est négatif au premier semestre).

La nouvelle Mulsanne, avec son tarif de 300 000 euros, ne devrait pas connaitre le même engouement mais montre la volonté de Bentley de revenir taquiner l'ancienne cousine: Rolls Royce. Elle se positionne d'ailleurs "au sommet du segment ultra-luxe". Rien que çà.  Exit l'Arnage, trop populaire, les deux marques qui sont longtemps restées partenaires vont de nouveau s'affronter. En tout cas, le style est plus sportif que chez RR, tout en restant traditionnel. Les 505 chevaux du nouveau V8 devraient s'avérer suffisants.   

       

       

C'est la foule chez Lamborghini quand j'arrive. La Reventon Roadster a été dévoilée. Ouch, elle est absolument magnifique. En plus ce nouveau gris plus clair fait mieux ressortir tous les angles de la carrosserie. Je repère Eddy qui couvre l'évènement pour caradisiac avec une... caméra, ce qui n'est pas son instrument préféré. Nous discutons tandis que la voiture tourne lentement.

         

       

Nous tombons d'accord sur le fait qu'il est dommage que Lambo emmène les même mannequins sur tous les salons. D'autant plus que ce sont sûrement les hôtesses qui collent le plus aux voitures, toutes marques confondues.

       

Bref, la voiture est magnifique. Le capot moteur est une œuvre d'art.

         

Eddy me fait signe de l'étage du stand. Lamborghini cache toujours des voitures au dessus, et ce n'est pas toujours accessible. Pour l'instant c'est bon. Le cadeau surprise est la LP550-2 dont le nom donne deux indications. D'une part elle fait dix chevaux de moins que la LP 560 (je vous laisse donc deviner quelle est sa puissance), mais surtout elle n'a que deux roues motrices. Ce retour à la propulsion est à l'initiative de Valentino Balboni, le mythique pilote essayeur qui conduit les bolides au taureau depuis 1973. Conduisait serait peut être plus approprié car le grand bonhomme vient de prendre sa retraite.  Construite en seulement 250 exemplaires, cette version se démarque par sa bande blanche parcourant la longueur de la voiture. Une particularité qui se prolonge à l'intérieur, où les sièges présentent une bande blanche en leur centre. Apparemment Valentino vient de partir. Dommage. Par contre il n'y a pas beaucoup de place, c'est la que le bar se trouve.

Par une "fenêtre", on a une vue plongeante sur la petite nouvelle.

       

Hum, et on en profite pas. Bon ok, on peut fermer la porte avec sensualité.

De loin, une sportive me fait de l'oeil, à peu près à la même altitude.

Au moment de redescendre, Lamborghini organise un petit défilé de mode avec la ligne de vêtement griffée Taureau. L'idée est plutôt bonne. En plus, les modèles qui font souvent la moue avaient l'air de vraiment s'éclater, enfin.

 

Et en plus, elles lâchaient les voitures comme çà.

       

Je suis désormais chez Audi. Principale attraction, la R8 V10 roadster. Malgré cette imposante entrée d'air sur le flanc, je trouve que la ligne perd beaucoup dans cette déclinaison.

       

Est également exposée cette très étrange version chromée (??)

Et cette horrible e-tron (je ne ferai pas de jeu de mot facile, je ne ferai pas de jeu de mot facile, oups). Malgré son physique ingrat et son nom, la voiture est est propulsée par quatre moteurs électriques développant 313 chevaux et permettant une vitesse maximum de 200 km/h avec une autonomie de 248 km (à 200km/h?). Allez, il n'y a pas qu'à lui trouver une robe plus seyante.

Je file voir la R15. Honnêtement, les Peugeot 908 ont été détrônées dans mon cœur par cette R15 dont je trouve la gueule magnifique.

       

Mais les détails sont aussi ahurissants, comme cette lame de carbone qui porte le rétroviseur, ou ces ouïes de requin d'une finesse incroyables.

       

Honnêtement l'Audi S5 Sportback n'est pas mal mais on est loin de la ligne dévastatrice du coupé.

       

A priori Bugatti n'est pas là, ou en tout cas je n'ai pas trouvé le stand. Bon, si on allait voir chez Mercedes si la SLS est accessible? Ah oui, çà va mieux

       

 
La nouvelle supercar de Mercedes se nomme donc SLS AMG, et il s'agit de la première super-sportive développée entièrement en interne par le préparateur maison de la marque. Les caractéristiques techniques sont impressionnantes sur le papier: le châssis en treillis composé à 96% d'aluminium et la fibre de carbone permettent de contenir le poids à 1620 kg. Le moteur V8 AMG 6.2L développe 571 chevaux à 6.800 tr/min sans l'aide de suralimentation. Il est monté en position centrale avant et la boîte à double embrayage comportant 7 rapports est accolée au pont arrière. En option, les freins peuvent être en céramique. Voilà qui peut laisser présager de performances de tout premier ordre. Mercedes annonce une vitesse de pointe de 315 km/h, ce qui laisse présager l'absence du bridage habituel sur les AMG. 
 
       
 
Esthétiquement, la principale innovation sont évidemment les portes à ouverture papillon, rappelant celle de la mythique 300SL Gullwing de 1954. Certes il faudra un garage bien large pour pouvoir les ouvrir en toute tranquillité et juste à coté de moi une dame a mis un bon coup de tête dedans en descendant de la voiture. En gros, il faudra un peu s'entrainer avant de faire une sortie devant l'Hôtel de Paris. En tout cas, les portes intéressaient vivement les ingénieurs de Melkus qui ont passé un bon quart d'heure à les regarder sous toutes les coutures et à les secouer. Eh oui, çà tient.
 
       
 
L'intérieur est bien mais je n'ai pas non plus été estomaqué.
 
       
 
 
Honnêtement sur les premières photos, la face avant m'avait laissé dubitatif mais je m'y suis bien fait le temps de faire les images: il est finalement dans la droite ligne des modèles de la marque. Et le clin d'œil à la 300 SL est évident. Si tout va bien une déclinaison roadster devrait également faire son apparition d'ici 2011.
 
       
 
Mercedes est vraiment très fort dans le très haut de gamme avec des lignes vraiment magnifiques. Je trouve la gamme des CL absolument géniale de A à Z.
 
 
Je ne peux pas en dire autant de cette E-Cell électrique. Pour l'instant seul Audi maitrise à la perfection l'utilisation esthétique des Leds dans les optiques.
 

Chez Jaguar, on tarde à lever le voile sur la toute nouvelle XJ. En revanche il y en a trois garée devant la porte du hall.

       

L'heure tourne dangereusement et il me reste deux halls à faire. Il est temps d'accélérer. Chez les Français, mon attention est attirée par le revival (encore) de la 2CV chez Citroën, présenté sous forme de ce concept car Revolte.Citroën joue cependant habilement en présentant cette néo-2CV comme ... l'antithèse de son modèle  (2CV était spartiate et neutre, Revolte est luxueuse et colorée - 2CV était basique et simplissime, Revolte est intelligente et technologique - 2CV était lente et rebondissante, Revolte est vive et nerveuse). Malin. Et les superbes phares du concept GT by Citroën n'ont pas été perdus pour tout le monde. Vivement sur les modèles de série ! Reste plus qu'à apprendre aux hôtesses à se maquiller maintenant.

       

La nouvelle C3 confirme que les stylistes de Citroën sont sans doute les plus en verve parmi les constructeurs français actuellement. Vous ne rêvez pas, une C3 sur Arthomobiles.

Non pas que le coupé RCZ de Peugeot soit laid, loin de là. C'est même notable qu'un concept car un peu audacieux finisse en production. Mais bon... Audi TT, sors de ce corps !!

       

En tout cas, Peugeot prend plaisir à venger l'affront de Paris en exposant à son tour le trophée des 24H de Mans sur son stand. Enfin !

       

Un bien bel objet. Je vous laisse deviner quelle face je préfère.

       

Je passe en quatrième vitesse chez Lexus, le temps d'immortaliser le concept LF-ch qui préfigure le modèle avec lequel la marque de luxe s'apprête à attaquer le marché des compactes premium. A vue de nez, çà peut faire très mal.

Vite vite, il est déjà 17h15. Je stoppe un instant devant la néo-Trabant électrique. N'importe quoi.

Mon œil est accroché dans le hall des accessoiristes que je dois traverser par cette F430 Novitec. Je ne vois pas bien l'intérêt de l'enfermer entre des barrières qui touchent quasiment la carrosserie mais bon.

Ouf, me voilà dans le premier hall que j'avais traversé en coup de vent en arrivant: celui occupé par le groupe BMW. Rolls Royce présente la Ghost. La baby Rolls reste assez énorme et conserve ses portes antagonistes. Une Phantom rétrécie quoi. Ca filtre à l'entrée du stand et je ne veux pas faire la queue en attendant que d'autres personnes sortent.

       

En plus, là aussi il y en a une garée devant la porte, quoique dans une livrée moins ... soignée. C'est vrai que le capot en aluminium brossé est follement élégant (à défaut d'être pratique sans doute).

       

A l'opposé au point de vue gabarit, çà danse chez Mini avec une musique tonitruante pour annoncer l'arrivée de ce concept Roadster. Les jeunes branchés vont devenir hystériques. Ce hard top surbaissé est assez sympathique, je le reconnais.

       

Chez BMW, on est à fond sur le concept Efficient Dynamics et les économies de carburant. Du coup, le X6M se fait discret.

et la M6 Compétition se cache carrément. Honteuse? Peinture gris mat, limitée à 100 exemplaires mais rien ne change au niveau du moteur. Le chant du cygne pour la série 6? En tout cas, ceux qui ne pourront pas être servis pourront toujours se rabattre sur l'Alpina B6. Vous préférez laquelle?

       

Ici aussi le gigantisme est de rigueur pour promouvoir le concept Efficient Dynamics (à ne pas confondre avec Blue Efficiency, çà c'est Mercedes). Les Allemands sont à fond sur la réduction de la consommation. Moteur à injection directe. Combustion à mélange pauvre. Double suralimentation. Récupération de l'énergie perdue au freinage en concentrant l'action de l'alternateur en ces moments. Système Stop & Start pour couper le moteur quand l'auto est à l'arrêt. Assistance de direction électrique qui ne consomme de l'énergie que lorsque nécessaire. Désaccouplement du compresseur de climatisation quand elle n'est pas en marche. Pompe à eau électrique au débit piloté pour être le plus efficient... Le constructeur estime qu'à compter de cet automne, quelques 40 % des ventes du groupe BMW (la marque munichoise, plus Mini et Rolls-Royce) seront avec des autos émettant 140 g/km de CO2 ou moins. Et les performances restent en hausse. Cette fois les voitures vertes ne semblent plus être un slogan mais une réalité et çà va sûrement aller très vite à partir de maintenant. Le display BMW se prête parfaitement à mon premier essai de panoramique. Simple: avec le trépied, on prend plusieurs photos se superposant et on passe le tout à la moulinette photomerge. Le résultat est parfait. Je sens que je vais en abuser chaque fois que ce sera possible. Attention a être en mode Manuel pour fixer vitesse et ouverture afin d'éviter les variations de rendu.

18h15, c'est la limite que je m'étais fixé pour ne pas rentrer trop tard, il faut aller au boulot demain. Pour terminer en beauté, je m'arrête dans les escaliers. BMW a carrément déplacé une partie de son Musée, décor compris. Rien n'est trop beau pour Francfort.

       

       

Et voilà, c'est fini. Attendez... on n'oublie pas quelque chose Mais oui, les hôtesses du Salon de Francfort. Pour vous remercier d'être descendu jusque là, les voici. Espiègles chez Lotus et Alfa.

       

Sages chez Audi et Hamann.

       

Joueuses chez Peugeot.

Sensuelles chez Abarth et Maserati (comme par hasard)

       

       

Pale blue eyes chez... qui déjà? On s'en fout.

Faussement candides chez Fiat. Ca marche bien çà!

       

Et classe ultime chez Jaguar.

Allez revenez sur Terre, il est temps de conclure. A ma grande surprise, le voyage du retour se passe sans encombres. Pas de bouchons, pas de coup de barre à part à 10 kilomètres du but. J'ai raisonnablement profité des quelques 200 km d'autoroute sans limitation pour réduire le temps de parcours. Seul problème, une douleur aigue au trapèze gauche. Mon épaule se venge d'avoir supporté toute la journée la besace qui s'alourdissait au fur et à mesure de la récolte des press kits.

Même si les photos en salons sont assez compliquées techniquement (pas mal de jonglage avec les réglages) et pas toujours magnifiques, il n'en reste pas moins qu'avoir toutes ces voitures de prestige rassemblées en un seul endroit est une opportunité assez jouissive. Pour le site, les pages des salons assurent également un flux d'audience régulier car elles attirent souvent les moteurs de recherche du type Google Images. Et la page de la 458 Italia a explosé les compteurs (relativement à la norme d'Arthomobiles, dans l'absolu çà reste pas grand chose). Je comprends mieux pourquoi tous les magazines mettent une Ferrari en couverture au moins une fois par trimestre. Bref, c'était génial et je suis vraiment privilégié de pouvoir participer aux journées presse, même si les allées sont sûrement aussi bondées qu'un jour de semaine ordinaire.

Au chapitre des moins, je citerais la pression du chronomètre qui empêche de s'intéresser en profondeur à certains modèles. Vu le gigantisme de l'ensemble, même 10 heures ne sont pas suffisantes pour s'occuper sereinement des détails, changer d'objectif, prendre les intérieurs ... L'idéal serait d'y être les deux jours mais après çà devient un job, ou de se concentrer sur quelques modèles mais c'est dommage. En plus, en étant chargé comme un baudet, ce n'est pas l'idéal pour s'asseoir dans les voitures. Bon, c'est un choix.

Je vais maintenant revenir à une présentation chronologique des évènements avec le retour sur la Gstaad Classic et le Centenaire Bugatti mais d'abord je dois déménager et qui peut savoir dans combien de temps sera rétabli mon abonnement internet? Pas moi en tout cas. Donc à bientôt ... j'espère !

  Salon de Francfort 2009 : Ferrari Mondial de Paris 2008 Salon de Genève 2010  
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