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Au milieu des gros évènements qui rivalisent au mois de mai, une petite réunion locale tente de faire sa place: la Giornata est organisée au Château d'Arlay vers Lons Le Saunier dans le Jura pour la huitième fois. La passion et la générosité du châtelain sont bien récompensées cette année puisqu'il fait un temps estival, pour la première fois depuis le début du printemps. Pour moi, c'est l'occasion de faire une petite sortie en famille à une heure de chez moi, ce qui convient parfaitement à l'atmosphère très conviviale de la manifestation. Nous partons donc après déjeuner pour arriver sur place vers 13:00, sans pression. Ou presque car ce matin Nicolas m'a appelé pour me signaler la présence surprise d'une Lamborghini Miura que je suis très impatient de rencontrer.

Le principe est simple, les Italiennes sont admises dans le parc du Château. Les places les plus proches des grilles sont accessibles aux autres voitures de prestige et les simples visiteurs se mettent quelques dizaines de mètres plus loin. Le temps de décharger la poussette et voici une Alfa et une Lancia qui quittent les lieux. Les allées et venues incessantes font partie du charme de la journée, même si je crains fort de ne pas revoir la F430 Spider jaune que nous avons croisé à quelques centaines de mètres de là.

       

En arrivant, nous court-circuitons les pelouses où se prélassent Alfa et autres Fiat pour monter directement sur l'esplanade principale, repaire des motos et des ... Ferrari bien sûr. Le premier groupe est composé d'une 328 GTB, d'une Testarossa, d'une Mondial Cabriolet et de la 308 GT4 du maitre des lieux.

       

       

Plus deux 348 tb quelque peu customisées.

       

Je retrouve immédiatement Nicolas qui m'indique que les autres modèles sont stationnés dans une des cours intérieures. Je ne perds pas de temps et je m'y rends immédiatement. Coup de chance, si l'esplanade principale est très fréquentée, ce recoin est quant à lui désert.

       

S'y trouvent une 328 GTS et une 308 GTS

       

       

une 348 ts et une 308 GT4

       

mais les deux plus significatives sont bien sûr cette superbe 365 GTB/4 Daytona

       

       

et cette 365 GTC/4

       

       

Cette jolie grise a été convoyée depuis son domicile jurassien par Etienne, qui a manifestement beaucoup apprécié cette expérience. Rien d'étonnant à cela, pour un amateur de belles anciennes.

       

La cadre est agréable, en plus à l'écart de la foule. L'endroit le plus photogénique du château selon moi, sous l'arbre dominant un panorama, a été cette année réservé aux motos donc c'est ici que je réalise ma photo préférée de la journée.

Une fois les Ferrari abondamment mitraillée, il est temps de m'occuper de la star de la journée: une sublime Lamborghini P400 S Miura orange immatriculée dans mon département. Une surprise de taille. J'avais déjà entendu parler de cette voiture mais je ne m'attendais pas du tout à la trouver ici.

       

Hélas, son placement n'est pas totalement optimal, collée contre des stands promotionnels.

       

Même si c'est la troisième Miura que je rencontre en un mois (et pas la dernière dans le mois qui vient j'espère), je ne me prive pas de la détailler.

       

La couleur est sublime, d'une remarquable profondeur. Je préfère çà au bleu pailleté.

       

       

Elle semble dans un état impeccable, et elle est apparemment venue par la route.

       

La badge avant accuse tout de même bien son âge, et c'est un atout.

Inutile de dire que j'ai passé un bon moment à tourner autour de cette Lamborghini, qui n'était d'ailleurs pas spécialement prise d'assaut.

       

       

Dans l'intervalle, d'autres voitures sont arrivées. Si la 365 GTC/4 et la Daytona forment un couple habituel, il en est de même pour cette Dino 246GT et cette 308 polyester se déplacent elles aussi souvent par paires.

       

       

D'autres voitures arrivent encore

       

Je reviens m'attarder sur les premières que j'ai faites un peu rapidement en arrivant.

       

       

Je sais que madame ne va pas tarder à trouver le temps long, il est donc temps de s'intéresser aux autres marques. Des Maserati

       

une belle brochette d'Abarth, dont un grand nombre du département. Je ferais bien un shooting avec deux ou trois de ces Punto que je trouve vraiment très jolies.

       

Il y a un alignement impressionnant de Fiat Coupé mais ce sont ces petites 500 qui attirent mon attention, pour le fun.

Sans être spécialiste, j'ai déjà côtoyé pas mal de ces Alfa Romeo Giulia mais c'est la première fois que j'en vois une en version Cabriolet. Il s'agit d'une version Sprint GTC Touring de 1965 qui fut produite à environ 1000 exemplaires, ce qui en fait une vraie rareté de nos jours (la GT a été produite à 32 000 exemplaires + 15 000 Veloce)

C'est à ce moment là que je suis abordé par quelqu'un qui me cherchait apparemment depuis quelques temps et qui me dit être un fidèle lecteur d'Arthomobiles. Comme d'habitude, je suis flatté et heureux qu'on me reconnaisse. Nous discutons quelques minutes et Fred me montre alors quelques artifices de sa fabrication: il s'agit d'œilletons de porte montés sur des capuchons d'objectifs. Hélas, les caches n'ont pas un diamètre adapté à mes objectifs et celui que Fred me propose ne semble pas compatible avec les nouveaux appareils numériques. Le résultat n'est pas concluant mais le dispositif est aussi original qu'amusant. Fred finit par m'avouer qu'il est l'heureux propriétaire de la 308 GT4 garée dans la cour. Voilà qui me donne des idées. En tout cas, cette rencontre a été très agréable: c'est aussi le point fort de la Giornata.

          

Il est quatorze heures et comme prévu, si Alexandre est aux anges (il est dans sa phase motos mais à deux ans, j'espère pouvoir encore le remettre dans le droit chemin), mon épouse trouve le temps un peu long. Je négocie donc un dernier tour de piste. Je repasse un coup dans la petite cour

Je discute un coup avec Etienne et Nicolas quand un grondement se fait entendre. Une 360 Modena noire arrive, avec des échappements visiblement très libérés. Je vais voir çà de plus près. Bon, je ne suis pas favorable au mélange des générations, comme vous le savez, donc pas forcément fan des bandes Scuderia. Mais surtout, je connais quelqu'un, un autre Fred, qui va faire des bonds en voyant l'état du capot avant. Il y a un paquet de detailing à faire ici.

       

Allez, il est temps d'aller faire une petite promenade à l'ombre, loin du tumulte des moteurs. En redescendant, je m'arrête brièvement sur cette Fulvia, modèle qui me plait toujours autant.

Puis dans la zone des non Italiennes, sur cette Venturi Atlantique, malheureusement très mal placée

       

cette Corvette

et cette réplique de Ford GT40, qui elle était particulièrement bien placée en revanche, ce qui est la seule raison pour laquelle je la fais figurer ici.

Nous allons donc faire courir Alexandre dans l'herbe à quelques centaines de mètres, avant de rentrer à la maison. Ce court passage a été comme d'habitude un vrai plaisir. Le plateau est certes modeste (hormis la Miura cette année) mais là n'est pas l'essentiel. La Giornata se déroule dans une ambiance agréable de détente et de convivialité qu'on ne peut évidemment pas retrouver sur les grands évènements, et qui est propice aux rencontres sympathiques. Si vous êtes dans un rayon de 150 km autour de Lons Le Saunier, je ne saurais trop vous conseiller le déplacement. J'espère juste que l'an prochain, la neuvième édition ne se déroulera pas en même temps que la Villa d'Este dont le calendrier a été décalé.

  Edition 2008 Edition 2009
Retrouvez les autres éditions de la Giornata

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