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Les projets de Ferrari concernant les célébrations de son soixante-dixième anniversaire commencent à s'éclaircir, et je ne parle pas de l'ouverture de ce parc d'attraction débile à Portaventura. En réalité, les évènements annuels récurrents dont la marque est partenaire ou organisatrice, comme le Tour Auto ou les Ferrari Days, sont estampillés Ferrari70 avec des stickers et peut être des animations spéciales. On peut les retrouver sur la partie Calendrier du site dédié.

Seuls deux évènements en Europe semblent spécialement organisés pour l'occasion: la grand messe de Maranello en septembre, qui tombe Ô Malheur en même temps que le concours d'élégance de Chantilly et le Goodwood Revival, et la première Cavalcade Classiche, le weekend du 08 mai. Depuis plusieurs années, Ferrari organise des Cavalcade pour ses meilleurs clients, les invitant à visiter les plus beaux sites d'Italie au volant de leur dernière GT: Florence en 2013, la Sicile en 2014, Rome en 2015, Venise en 2016. Cette dernière édition avait un peu défrayé la chronique chez les spotters car au moins trois LaFerrari avaient été endommagées par des propriétaires un peu trop enthousiastes.

Quand Ferrari a annoncé l'organisation d'une Cavalcade réservée aux classiques, qui plus est pour l'année des 70 ans, il y a eu de quoi être curieux. Un premier document a circulé assez tôt, annonçant un camp de base à Forte dei Marmi, en Toscane. Puis le site Ferrari70 a donné quelques infos, contradictoires sur les trajets quotidiens mais cohérentes sur les grandes lignes. Aucune info n'a filtré sur les engagés mais comment prendre le risque de rater un plateau du genre des Louis Vuitton Classic? Il est donc préférable d'assurer et d'aller voir, d'autant que la région est superbe. Suite à diverses contraintes que je ne détaillerai pas ici, nous confions les enfants à leur grand mère et Artho-madame se joint à moi pour son premier rallye. J'ai promis, de bonne foi, un peu de tourisme entre deux chasses aux voitures rouges.

Le départ a lieu samedi matin à 3h00, ça pique pas mal. C'est mon premier long trajet avec la nouvelle Artho-mobile, je pourrai donc vous faire un petit débriefing en chemin. J'ai réservé un hôtel à Forte mais notre première destination est Lucques, une ville fortifiée où les concurrents vont déjeuner. Nous y arrivons sous la pluie vers 11h00. La vieille ville est entourée de murailles et l'on pénètre dans l'enceinte par six portes. Nous nous garons à proximité de l'une d'elles, en espérant que ce sera celle qui nous permettra de repartir rapidement avant les participants. Pendant une heure nous visitons la ville sous la pluie, ce qui n'est pas la meilleure façon de profiter de ses multiples églises.

En arrivant sur la Piazza San Michele où se trouve la cathédrale, nous tombons sur un marshall de la cavalcade. Je lui demande si les voitures vont stationner ici. Hélas comme tous les Italiens qui ne travaillent pas dans l'hôtellerie, il ne parle pas un seul mot d'anglais ou de français. Il fait un cercle avec une main, que j'interprète comme le signe qu'ils vont bien se garer là. A midi, nous trouvons une pizzeria sur la Piazza Napoleone, à deux rues de là. Dès que nous avons passé commande, je vois deux voitures se présenter au loin et être éconduites, dont une Bizzarini Ac3 verte et un truc vraiment très bizarre.



Puis c'est une 365 California qui arrive.

Je plante fort impoliment madame dans le restaurant et cours voir ça de plus près.

       

Les arrivées se succèdent très rapidement, et non des moindres.

       

Spontanément des applaudissements retentissent pour saluer le courage des participants qui sont bien trempés dans les barquettes.

Malgré la buée, ceux qui ont un toit doivent se féliciter.

       

Le rugissement des moteurs de course envahit la place.

       

       

La réplique Made in Maranello de la 125 S est de la partie.



Au bout d'un moment, la pizza est servie. Je reviens à table et bats le record de la dégustation de pizza la plus rapide du monde. De toute façon on est encore tombés sur un piège à touriste et elle ne vaut guère qu'on s'y attarde. Je vois pas mal de voitures passer, le doute s'insinue.

       

       

Je laisse de nouveau madame seule à table et me précipite à la cathédrale.

Je m'arrête en chemin à chaque fois qu'une voiture me dépasse.

       

Oh mon dieu, une 250 Tour de France japonaise! Celle là fera à coup sûr partie de mes inédites.

       

Je crois que ça valait vraiment le coup de venir.

       

Une fois rendu sur la place, je constate avec consternation que les voitures ne s'arrêtent pas du tout ici

mais qu'elles font un tour,

       

passent devant le parvis où se trouve un groupe de musiciens en tenue historique

       

et s'en vont. Argh, vite un message à madame, qui doit abandonner l'idée du tiramisu.

Je suis tombé en plein convoi de 275, GTB et GTS!

       

       

       

       

       

Oui, c'est un gros contingent.

       

Le décor est quand même sympa.

       

       

Au moins grâce à la pluie il n'y a pas foule.

       

Mais imaginez la même chose avec un grand ciel bleu.

       

Madame arrive, les Daytona aussi

       

       

       

Bon, il faut qu'on progresse si on veut trouver le parking.

       

Heureusement l'itinéraire est balisé par des flèches rouges, ce qui nous permet d'anticiper le trajet des concurrents sans devoir courir derrière les voitures.

       

       

       

La pluie s'est momentanément calmée, ouf!

       

       

Les voitures montent sur la muraille, qu'elles vont sans doute suivre jusqu'à leur arrêt déjeuner.

       

       

       



Au final, je finis par avoir l'info concernant le déjeuner: il aura lieu au Palazzo Pfanner, à l'exact opposé de l'endroit où nous sommes garés. L'enceinte fortifiée fait environ 1.6 kilomètres de long sur 800 de large. Coup de bol, c'est dans la largeur que nous devrons traverser au retour. En chemin, nous tombons sur 2383GT, la 250 GT SWB California de Brandon Wang, qui est peut être en panne. Il s'agit d'une des trois versions compétition aluminium construites.

       

       

       

Nous trouvons l'endroit: les voitures sont toutes en épi sur le chemin de ronde des fortifications. Il est temps de faire un peu de catalogage. Je suis venu pour essayer de faire de belles images bien sûr, mais aussi pour ajouter quelques châssis aux pages dédiées, un plaisir un peu irrationnel de collectionneur qui devient plus satisfaisant au fur et à mesure que les inédites se font de plus en plus rares.

       

Voici d'abord la 365 California, châssis 9935, une voiture qui a passé toute sa vie en Amérique du Nord. Une belle surprise donc, d'autant que seuls 14 exemplaires ont vu le jour.  

Une 166MM barchetta Touring, châssis 0040M.

       

Cette superbe 212 Inter coupé Vignale est 0217EL. Elle appartient aujourd'hui aux frères Batista, après que leur père l'ait possédée dans les années 50.

       

Ici une 340MM  par Touring, le châssis 0268AM, que je n'avais pas revu depuis les 60 ans.

       

0502M, une 750 Monza, dont la nouvelle livrée a été qualifiée de "fantaisiste" par Barchetta. Elle a été livrée aux Etats Unis en bleu à bandes blanches à l'origine.

       

Elle est la seule Monza à ne pas avoir d'appuie-tête profilé.

Une 250 Europa GT, châssis 0365GT.

       

Une 250 coupé Pinin Farina, châssis 1975GT

Une 250 GT LWB Tour de France, 0683GT

       

et une 860 Monza, châssis 0604M, victorieuse des 12 heures de Sebring avec Fangio. Ces deux dernières voitures étaient ensemble à la Villa d'Este lors de ma première visite en 2007.

       

       

La deuxième 250 GT California châssis court produite, 1883GT, présentée au salon de Turin en 1960 et qui a couru la Targa Florio en 1962, terminant dix neuvième!

Une 250 GT Coupé Pinin Farina, 1649GT

Cette 250 Europa GT, châssis 0407GT, dispose d'une calandre elliptique spéciale, entre autres caractéristiques qui font d'elle un exemplaire unique. Une précieuse addition à mon tableau.

       

Une 250 Lusso, châssis 5143GT

Peut être la voiture la plus connue de la Cavalcade, en ce qui me concerne, 1811 GT, une 250 GT SWB que je croise régulièrement depuis 2007.

       

Cette 250 GTE 2+2 porte le numéro 4795GT

2175GT, une 250 GT California châssis court, ex Roger Vadim que l'on peut apercevoir dans le film La lune dans le caniveau.

Une autre California châssis court, 3185GT

       

Et une châssis long, 0923GT

       

Belle lignée. Le contingent de français ayant fait le déplacement est finalement assez important et je retrouve pas mal de têtes connues autour des voitures, même si le temps manque hélas pour discuter. Je parle des passionnés, pas des participants bien sûr, aucun équipage tricolore n'étant au départ...

Voici 0004M, une 166 MM par Touring, qui échoua trois fois à terminer les Mille Miglia avant de partir aux Etats Unis où elle courut jusqu'en 1957, sans connaitre de succès particulièrement notables. Je suis quand même content de la rencontrer pour la première fois.

       

Ici une 275 GTB/4, châssis 10423

Cette 500 TR porte le numéro de châssis 0634MDTR. Elle s'est plutôt bien illustrée aux Etats Unis.

1509GT, cette 250 GT châssis long Interim participe à pas mal de rallye ces dernières années.

       

Un troupeau de 250 GTE, 2697GT, 2575GT

       

et 2205GT

Une Lusso, 5371GT et une 275 GTB/4, 10643

0771GT, une 250 GT LWB Tour de France qui a d'abord été exportée aux USA où elle a remporté trois victoires de classe. En 1989, à l'occasion d'une restauration chez Wayne Obry, elle reçut cette teinte Bleu France alors qu'elle était sortie rouge d'usine. Puis en 1993, elle prit la direction du Japon pour intégrer la collection de M Junichiro Hiramatsu, le propriétaire entre autres de la SP1, la toute première voiture issue de la division des projets spéciaux de Ferrari. Une grosse prise!

       

Une 275 GTB/4, châssis 10925

Premier exemplaire du surprenant contingent de 275 GTS, 06877. Le modèle n'est pas foncièrement rare pour une Ferrari de l'époque, 200 exemplaires furent produits, mais elles sortent beaucoup moins souvent que les 275 GTB par exemple.

Une 275 GTB, châssis 06639

et 07611, une 275 GTS

       

et 07935 à ses côtés.

Cette 330 GTC est 11283

Une autre 275 GTB/4, châssis 09485

Autre prise de qualité, cette 410 Superamerica série 2, châssis 0717SA, ex salons de Paris et de Bruxelles 1957 et ex-Shah d'Iran. En 1971, son propriétaire de l'époque l'échangea contre une Ford Thunderbird (et 3000 dollars en cash). Superbe!

       

En bleu, une GTB/4, 10017, en rouge une GTB, 08625

Une 330 GTC, 11339 aux côtés d'une 275 GTS, 07121

       

Cette 275 GTB, châssis 07517, est une rare version Compétition client.

       

Une 330 GTS cette fois, 10499. Seuls cent exemplaires ont été produits.

Cette 365 GTB/4 Daytona, châssis 17605, fait partie d'une série de dix construites après la fin de la production normale. Il s'agit donc d'une des toutes dernières sorties d'usine.

Et voici une rare version Spider, 16549

       

Une 365 GT 2+2, châssis 13705

la deuxième 330 GTS, 11045

Cette Dino 246 GTS porte le numéro 07042

Côte à côte, 13205 et 15527

       

Une superbe Dino 206 GT, châssis 0146

Une autre Daytona Spider, châssis 14543. J'adore les voitures sales mais alors, rares et sales c'est encore mieux.

       

Une 365 GTC/4, 16023

Une 166 Inter Coupé par Touring, châssis 077S, engagée par l'usine

       

Daytona encore, avec 12981

       

et 14121. Le service d'ordre est assez important et très zélé: interdiction de marcher sur le chemin qui passe juste devant les voitures, il faut rester dans la zone la plus boueuse, ce qui n'est pas du goût de tous les italiens.

08518 pour cette 246 GTS

4891GT, la Lusso ex-Steve McQueen

Une 365 GT4 BB, 17909, qui appartient à Guy Berryman, le bassiste du groupe Coldplay

Une autre 246 GTS, 7248

Une 512 BB, 24669

Une 288 GTO, châssis 58137

et enfin une 250 GT Cabriolet Series 1, châssis 0759GT, ex salon de Turin 1957, ex-Collection Maranello Rosso.

       

Le lieu du déjeuner est plutôt cossu.

       

Une fois que j'ai terminé, nous prenons la direction du parking pour aller attendre les voitures sur la route du retour vers Forte. La pluie reprend de plus belle alors que nous nous engageons sur une route qui serpente dans la montagne. La végétation est... luxuriante. Nous arrivons au sommet vers le checkpoint mais l'endroit ne me plait pas beaucoup. C'est reparti pour cinq kilomètres en sens inverse pour retrouver un spot que j'ai repéré en montant. Vous aie je dis que madame n'aime pas trop les lacets? Une équipe de photographes officiels s'est arrêtée au point que je visais, avec un pont d'un côté et un tunnel végétal de l'autre. Il tombe des seaux et je m'aperçois que je n'ai pas pris la manche de protection étanche pour l'appareil photo. Fail. Après une demi-heure d'attente, un des officiels sort et va se poster. A Lucques, les voitures les plus intéressantes sont arrivées en premier donc il faut être prêt. Je prends un parapluie et vais m'installer à mon tour. Les conditions deviennent cataclysmiques. Un gros torrent de boue traverse la route. C'est le moment idéal pour que la caravane passe dans de belles gerbes d'eau.



Tiens, et si nous parlions de l'Artho-mobile III? J'étais plus ou moins fixé sur une Peugeot 308 car je la trouve vraiment belle (critère de mec), sans trop savoir si je devais prendre essence ou diesel. Au final, la concession souhaitait visiblement se débarrasser d'une HDi 120 de fonction avec 10 000 kilomètres au compteur avant le restyling. Leur proposition incluant la reprise de la Kia m'ayant semblé attractive, l'affaire a été conclue rapidement. De toutes façons, je voulais changer de voiture avant les nouveaux longs voyages, n'ayant pas trop apprécié les dernières coupures moteur sur l'autoroute et en montant le Saint Bernard. Mais parlons plutôt de la nouvelle, avec le recul d'un long trajet. D'abord les plus, bien sûr: la finition Allure est vraiment très complète, surtout par rapport à la Kia. Pour un gain de seulement 10 chevaux, la puissance est bien plus présente. Sans être une bombe, la Peugeot a de très bonnes reprises. J'aime beaucoup aussi le petit volant, associé à une direction très précise. Le châssis et la tenue de route sont à la hauteur de la réputation de la marque. Du coté des moins, je trouve qu'il y a un peu trop de bruits aérodynamiques sur l'autoroute, même si ça reste acceptable. J'étais vraiment partagé entre essence et diesel et pile à la charnière des deux avec un peu moins de 20 000 kilomètres par an. Je me suis laissé amadouer pour des questions d'autonomie: comme j'ai souvent des trajets de 600 à 800 kilomètres, c'est un confort de pouvoir les faire sans arrêt ravitaillement. Le revers de la médaille est que la révision doit être faite tous les 20 000 kilomètres (j'étais habitué à 30 000 depuis la Mégane) et que du liquide doit être ajouté régulièrement dans le filtre à particule BlueHDI. On verra ce que ça donnera au niveau des coûts. Coté ergonomie, je manque un peu de rangements mais surtout je n'aime pas du tout l'écran tactile (mais c'est vrai dans toutes les voitures): salissant, peu réactif et peu précis, on peut très vite perdre tout un réglage de GPS en une fausse manœuvre et devoir tout recommencer. Déjà pour le passager, un cahot peut suffire à faire une mauvaise sélection, alors pour le conducteur je trouve ça carrément dangereux. Rien ne vaut une molette ou un joystick pour faire défiler ligne par ligne, de mon point de vue. En fait c'est surprenant de voir à quel point l'innovation sur ce genre de produit est totalement en berne. Enfin je n'aurais pas forcément pris cette couleur là en neuf, et les petites roues de 16 pouces me dérangent un peu, surtout quand je vois les GT bien posées sur leurs 18. Je m'y retrouverai au niveau prix des pneumatiques, surtout qu'avec la Mégane qui avait un peu le même caractère et la même tenue de route, je les changeais très souvent.



Hélas le déluge s'est bien calmé quand les premiers arrivent. Je me suis fait gauger pour rien.

       

       

Mais c'est clair qu'il ne fallait pas rater le début de la procession.

       

       

Il n'est que 15h00 mais il fait déjà presque nuit.

       

       

Au bout d'un moment, je remonte la route pour changer d'angle.

       



L'appareil photo perd complètement les pédales et fait n'importe quoi quand j'appelle un menu, signe que l'humidité commence à être excessive. C'est généralement là que le photographe commence à être stressé.

       

       

Je ne suis toujours pas à l'aise avec le mode manuel (après tout ce temps, je sais, c'est la honte) et je ne peux plus consulter l'aperçu de mes images tellement l'appareil buggue. Avec la faible luminosité et les phares qui m'éblouissent à chaque passage, je sais que le risque est très grand que toutes les photos soient ratées. Heureusement quelques unes sont sauvables.

        

       

Ca aurait quand même été dommage de subir et faire subir tout çà à madame pour rien.

       

       

La Monza, c'est quand même une rencontre énorme!!

       

Tout ça me rappelle des souvenirs très semblables: la fin du Serenissima Run, une Gstaad Classic, l'anniversaire Lamborghini...

       

       

Je me serai pris un paquet de pluie depuis les débuts d'Arthomobiles!

       

       

Les deux Spiders ensemble.

       

       



Une fois la dernière voiture passée, je saute dans la 308 et nous suivons le convoi. Arrivés au sommet, nous sommes pris dans un embouteillage plutôt sympathique le temps que tout le monde pointe. Il y a quelques années je serais ressorti sous la pluie pour voler quelques dernières photos mais je suis trop vieux pour ces conneries, et je préfère garder le boitier au sec. Nous entamons la descente derrière une 512 BB et son escorte de la Polizia mais pas longtemps: ils disparaissent rapidement loin devant, alors que j'essaie d'épargner madame qui se cramponne. Alors que le GPS annonce Forte à deux kilomètres, nous sommes encore entre les montagnes, en pleine jungle. Puis tout à coup nous sortons de la vallée pour arriver en bord de mer! Ce serait magique sans toute cette eau.

Le site de l'office de Tourisme de Toscane a annoncé que les voitures seraient exposées sur une place de la ville de 17h00 ce soir à 10h00 demain matin. Plus de la moitié des concurrents étant en découvrable, je soupçonne fortement qu'une grande proportion trouvera plutôt refuge en souterrain. Nous passons à l'hôtel pour nous sécher un peu. Je fais floutch floutch dans la seule paire de chaussures que j'ai prise. Le 6D retrouve ses esprits, ce qui est une bonne nouvelle. Il est temps d'aller voir un peu à quoi ressemble Forte Dei Marmi. Au vu des magasins qui ont pignon sur rue, c'est une station balnéaire plutôt jet-set. Hélas, la mer thyrénéenne est bien grise sous la pluie et nous ne pourrons pas profiter des cabines de plages colorées qui bordent le sable.



Quant aux Ferrari, on est bien loin des 70 voitures exposées. Seuls quelques courageux propriétaires ont joué le jeu et laissé leur bijou en exposition. Dommage mais compréhensible. Certaines sont dans une rue,

       

d'autres sur une place.

       

       

Il y a quand même des modèles prestigieux mais comme prévu, les cabriolets sont rares.

       

       

       

Ces deux Boxer sont bien placées.

       

Nous regardons les prix des restaurants mais c'est vraiment très cher, et bon, l'atmosphère sinistre décourage quelque peu l'investissement. Nous rentrerons finalement diner à l'hôtel.

       

       

       

La journée a été longue et pas forcément idéale. L'essentiel est toutefois assuré: j'ai vu toutes les voitures engagées, dont un nombre satisfaisant viendront s'ajouter à ma collection de châssis. Demain, les participants prendront la route de Lerici, la Perle du Golfe des Poètes, avant de rejoindre Pise. Une promenade hautement touristique qui mériterait un peu de soleil. Croisons les doigts car ce sera déjà le dernier jour pour nous!

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